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Référence de l'enregistrement audio: 217 Pièce jointe: Un Cours En Mirac... 14 questions.doc
Catégorie : extrait Site Web
Déposé le : 20-04-2011
Par : avi Durée: 8'
téléch. Télécharger
Partage Avi, le témoin et le rire sont la sortie de la pièce de théatre

image de l'annonce 217

Un partage d'Avi, le 19 avril 2011 autour des enseignements non duels


Le héros du rêve

Voici un extrait du livre "Un Cours en Miracles" particulièrement significatif sur la réalité de Qui Nous Sommes.
Sa lecture est assez dense, mais il est d'une portée très puissante pour qui s'intéresse de près à la nature de notre "condition humaine".
Je t'invite à le lire plusieurs fois, si cela rejoint ton actualité.

Je pourrais dire qu'il contient à lui seul la majorité des vérités fondamentales de ce livre-monument qu'est "Un Cours en Miracles".
(un livre de 1300 pages, reçu mot pour mot en canalisation pendant 7 ans dans les années 70, qui est un enseignement sur la nature illusoire de notre monde, et le pouvoir libérateur du pardon afin de revenir à notre Source)
Merci Laurent, d'y avoir fait référence aujourd'hui dans notre conversation sur internet et de m'avoir fait ainsi plonger avec délices dans la description de "l'origine du rêve".

Ce que ce texte nous dit, dans les grandes lignes :
Nous avons "oublié" une fraction de seconde notre nature divine. Nous avons pensé "Et si nous n'étions pas qui nous sommes ?"
Et parce que nous avons oublié de rire de cette pensée, nous lui avons donné réalité, nous avons commencé le "rêve". Le monde que nous vivons est une illusion qui est le résultat d'une pensée minuscule de séparation, et auquel nous croyons intensément :
"Dans l’éternité, ou tout est un, s’est glissée une minuscule et folle idée de laquelle le Fils de Dieu ne s’est pas souvenu de rire. Dans son oubli, la pensée devint une idée sérieuse et capable à la fois d’accomplissement et d’effets réels."
Cela peut paraître difficile à croire! Notre rêve nocturne nous parait bien réel jusqu'à ce que nous en sortions au matin. Et si notre réalité était un rêve dont nous ne nous sommes pas "encore" réveillés ?
Osho a dit: "Le monde est une gigantesque farce!" Les humains qui retrouvent un instant leur vraie Nature sont bien appelés des "éveillés". En vérité, cela demande un changement complet de vision. Une autre paire de lunettes!
"Ainsi tu n’es pas le rêveur, mais le rêve."
Nous, humains, ne rêvons pas notre monde, nous sommes le rêve de Qui Nous Sommes Vraiment. Nous sommes l'effet et non la cause. Une fois les choses remises dans cet ordre, nous sommes invités à ne pas prendre les manifestations du rêve au sérieux. Mieux! C'est parce que nous les prenons au sérieux et que nous sommes si puissants qu'elles ont cet effet sur nous! Arrêter de croire au rêve est la fin de la souffrance! Pas facile à faire pour nous autre humains, "héros" du rêve!
"La culpabilité pour ce que tu pensais est placée à l’extérieur de toi et sur un monde coupable qui rêve tes rêves et pense tes pensées à ta place"
Si nous souffrons tant, c'est que nous faisons porter à l'autre et au monde extérieur la culpabilité de notre pensée folle de séparation. La clé est donc le Pardon. Je peux me pardonner d'avoir oublié de rire d'une pensée folle, et d'avoir projeté cette culpabilité sur mon "Frère", l'autre en face de moi, le monde. Et je peux pardonner mon Frère pour ce qu'il semble me faire, puisque cela n'a aucune réalité!
Ce qui est dit là, c'est que nous souffrons car nous vivons des conséquences et avons oublié la cause, qui n'est qu'une blague.
Les conséquences s'effacent dès que nous revenons à l'origine, à la blague, et en rions! Ceci est la réalité des miracles!
Le moins que je puisse dire c'est que c'est "renversant"! au sens propre!
"Sans la cause, ses effets semblent certes sérieux et tristes. Or ils ne font que suivre. Et c’est leur cause qui ne suit rien et n’est qu’une blague. "
Tout part de nous et le reconnaître par le Pardon (de nous mêmes et du Monde) est la source de notre "guérison", notre retour à la seule Réalité, que nous n'avons jamais quittée.
"Le secret du salut n’est que ceci : que tu te fais cela à toi-même. [...] Car tu ne réagirais pas du tout aux figures dans un rêve si tu savais que tu rêvais."
Pour le faire, adressons nous à la part "élevée" de Nous-Mêmes, celle qui connait toute l'histoire depuis le début, et que ce livre nomme le Saint-Esprit, car il est dit nous n'avons pas le pouvoir de sortir seuls de l'illusion. Nous devons "tendre la main".
«Peut-être viens-tu en pleurs. Mais entends-Le [Saint-Esprit] dire : «Mon frère, saint fils de Dieu, vois ton rêve futile, dans lequel cela pouvait se produire.» Et tu quitteras l’instant saint avec ton rire et celui de ton frère joints au Sien. [...] J’ai fait cette chose, et c’est cela que je voudrais défaire.» 
Rien ne change vraiment à part notre regard sur le monde.
Tout ce merveilleux livre n'est que l'enseignement de cela.
J'ai pu clarifier le contenu de cet extrait après plusieurs lectures. N'hésite pas.

Pièce jointe au format Word pour lecture "canapé".
Bonne lecture!
Avec amour
Avi

Notes: 
1. Je prends l'entière responsabilité de l'interprétation de ce texte. J'espère ne pas avoir fait trop de "raccourcis". Je ne suis qu'un étudiant qui débute! Exercez votre Pardon sur moi!
2. La terminologie du Cours en Miracle semble "chrétienne", utilisant les termes "Dieu" et "Saint-Esprit". Il n'y a pas cependant de connotation avec une religion "officielle". Ce livre s'adresse à la part "élevée" de Nous-Mêmes en ces termes. Nous sommes de toute manières qu'UN. D'où le terme "d'enseignement non-duel".
3. Utilisez toujours votre discernement par rapport à ces textes
Vous avez un libre arbitre, alors utilisez-le !

Le « héros » du rêve

Extrait du livre « Un cours en miracles » p. 628-631

Le corps est la figure centrale dans le rêve du monde. Il n’y a pas de rêve sans lui, pas plus qu’il n’existe sans le rêve dans lequel il agit comme s’il était une personne qui peut être vue et crue. Il prend la place centrale dans chaque rêve, dont l’histoire raconte comment il a été fait par d’autres corps et naît dans le monde à l’extérieur du corps, vit un petit moment et puis meurt, pour être uni dans la poussière à d’autres corps mourant comme lui. Pendant le court temps qui lui est alloué pour vivre, il cherche d’autres corps comme amis ou ennemis. Sa sécurité est son principal souci. Son bien-être est la règle qui le guide. Il essaie de rechercher le plaisir et d’éviter les choses qui le blesseraient. Par dessus tout, il essaie de s’enseigner que ses douleurs et ses joies sont différentes et distinguables. 


Le rêve du monde prend de nombreuses formes parce que le corps cherche à prouver de maintes façons qu’il est autonome et réel. Il met sur lui des choses qu’il a achetées avec des petits disques de métal ou avec des bandes de papier que le monde proclame précieux et réels. Il travaille pour les obtenir faisant des choses insensées, puis il les jette pour des choses insensées dont il n’a pas besoin et qu’il ne veut même pas. Il engage d’autres corps afin qu’ils le protègent et qu’ils amassent davantage de choses insensées dont il pourra dire qu’elles lui appartiennent. Il cherche autour de lui des corps particuliers qui puissent partager son rêve. Parfois il rêve qu’il est un conquérant de corps plus faibles que lui-même. Mais dans certaines phases du rêve, il est l’esclave de corps qui voudraient le blesser et le torturer. 


Le roman-feuilleton des aventures du corps, du moment de la naissance jusqu'à mourir, est le thème de chaque rêve que le monde a jamais fait. Le « héros » de ce rêve ne changera jamais, ni son but. Bien que le rêve même prenne de nombreuses formes et semble montrer une grande variété de lieux et d’évènements dans lesquels son «héros» se retrouve, le rêve a un seul but, enseigné de maintes façons. Cette unique leçon, il essaie de l’enseigner encore, et encore et encore : qu’il est cause et non effet. Et toi, tu en es l’effet, et tu ne peux pas en être la cause.


Ainsi tu n’es pas le rêveur, mais le rêve. Et ainsi tu vas errant vainement parmi les lieux et les évènements qu’il combine. Que ce soit tout ce que le corps fait est vrai, car ce n’est qu’une figure dans un rêve. Mais qui réagit à des figures dans un rêve à moins de les voir comme si elles étaient réelles ? A l’instant ou il les voit telles qu’elles sont, elles n’ont plus d’effets sur lui, parce qu’il comprend que c’est lui qui leur a donné leurs effets en les causant et en les faisant paraître réelles. 


A quel point es-tu désireux d’échapper aux effets de tous les rêves que le monde a jamais faits ? Est-ce ton souhait de ne laisser aucun rêve t’apparaître comme la cause de ce que tu fais ? Alors regardons simplement le commencement du rêve, car la partie que tu vois n’est que la seconde partie, dont la cause réside dans la première. Il n’en est pas un dormant et rêvant dans le monde qui se souvienne de son attaque contre lui-même. Nul ne croit qu’il y eut réellement un temps ou il ne connaissait rien du corps et n’aurait jamais pu concevoir que le monde fut réel. Il aurait vu aussitôt que ces idées sont une seule illusion, trop ridicule pour ne pas en rire. Comme elles paraissent sérieuses maintenant ! Et nul ne peut se souvenir d’un temps où elles auraient rencontré le rire et l’incrédulité. Nous pouvons nous en souvenir, pour peu que nous regardions directement leur cause. Et nous verrons des motifs de rire, et non une cause de peur. 


Rendons le rêve dont il s’est départi au rêveur, qui perçoit le rêve comme étant séparé de lui et lui étant fait. Dans l’éternité, ou tout est un, s’est glissée une minuscule et folle idée de laquelle le Fils de Dieu ne s’est pas souvenu de rireDans son oubli, la pensée devint une idée sérieuse et capable à la fois d’accomplissement et d’effets réels. Ensemble, nous pouvons rire des deux et comprendre que le temps ne peut pas faire intrusion dans l’éternité. C’est une blague de penser que le temps puisse venir circonvenir l’éternité, ce qui signifie qu’il n’y a pas de temps. 


Une intemporalité dans laquelle le temps est rendu réel ; une Partie de Dieu qui peut s’attaquer elle-même ; un frère séparé comme ennemi ; un esprit au-dedans d’un corps, sont toutes des formes de circularité dont la fin débute en son commencement, finissant à sa cause. Le monde que tu vois dépeint exactement ce que tu pensais avoir fait. Sauf que maintenant tu penses que ce que tu as fait est en train de t’être fait. La culpabilité pour ce que tu pensais est placée à l’extérieur de toi et sur un monde coupable qui rêve tes rêves et pense tes pensées à ta place. C’est sa vengeance qu’il apporte et non la tienne. Il te garde étroitement confiné dans un corps, qu’il punit à cause de toutes les choses coupables que le corps fait dans son rêve. Tu n’as pas le pouvoir de faire que le corps cesse ses mauvaises actions, parce que ce n’est pas toi qui l’as fait et tu ne peux contrôler ni ses actes ni son but ni son destin. 


Le monde ne fait que démontrer une ancienne vérité : tu croiras que les autres te font exactement ce que tu penses leur avoir fait. Mais une fois illusionné au point de les blâmer, tu ne verras pas la cause de ce qu’ils font, parce que tu veux que la culpabilité repose sur eux. Qu’il est puéril l’opiniâtre mécanisme pour conserver ton innocence en repoussant la culpabilité à l’extérieur de toi, mais sans jamais lâcher prise ! Il n’est pas facile de percevoir la blague quand tout autour de toi tes yeux contemplent ses lourdes conséquences, mais sans leur cause anodine. Sans la cause, ses effets semblent certes sérieux et tristes. Or ils ne font que suivre. Et c’est leur cause qui ne suit rien et n’est qu’une blague


Avec un rire doux, le Saint-Esprit perçoit la cause et ne regarde pas les effets. Comment pourrait-Il corriger ton erreur autrement, toi qui as passé entièrement sur la cause ? Il t’enjoint de Lui porter chaque terrible effet afin qu’ensemble Vous regardiez sa sotte cause, et que tu en ries avec Lui un moment. Tu juges les effets, mais Il a jugé leur cause. Et par Son jugement, les effets sont enlevés. Peut-être viens-tu en pleurs. Mais entends-Le dire : «Mon frère, saint fils de Dieu, vois ton rêve futile, dans lequel cela pouvait se produire.» Et tu quitteras l’instant saint avec ton rire et celui de ton frère joints au Sien. 


Le secret du salut n’est que ceci : que tu te fais cela à toi-même. Peu importe la forme de l’attaque, cela reste vrai. Qui que ce soit qui prend le rôle de l’ennemi et de l’attaquant, c’est encore la vérité. Quoi que ce soit qui semble être la cause de n’importe quelle douleur ou souffrance que tu ressens, cela est encore vrai. Car tu ne réagirais pas du tout aux figures dans un rêve si tu savais que tu rêvais. Laisse-les être aussi haineuses et méchantes qu’elles le veulent, elles ne pourraient pas avoir d’effet sur toi à moins que tu ne manques de reconnaître que c’est ton rêve. 


Cette unique leçon apprise te libérera de la souffrance, quelque forme qu’elle prenne. Le Saint-Esprit répétera cette seule leçon de délivrance qui inclut tout jusqu'à ce qu’elle ait été apprise, peu importe la forme de souffrance que tu ressens. Quelle que soit la blessure que tu Lui portes, Il répondra par cette vérité très simple. Car cette seule réponse enlève la cause de toute forme de chagrin et de douleur. La forme n’affecte pas du tout Sa réponse ! car Il voudrait seulement t’enseigner l’unique cause qu’elles ont toutes, peu importe leur forme. Et tu comprendras que les miracles reflètent ce simple énoncé : «J’ai fait cette chose, et c’est cela que je voudrais défaire.» 


Porte donc toutes formes de souffrance à Celui Qui connaît que chacune est comme les autres. Il ne voit pas de différences où nulle n’existe, et Il t’enseignera comment chacune est causée. Aucune n’a une cause différente de toutes les autres, et elles sont toutes aussi facilement défaites par une seule leçon véritablement apprise. Le salut est un secret que tu n’as caché qu’à toi-même. L’univers le proclame. Or à ses témoins tu ne prêtes aucune attention. Car ils attestent la chose que tu ne veux pas connaître. Ils semblent t’en faire un secret. Or tu as seulement besoin d’apprendre que tu n’as choisi que de ne pas écouter, de ne pas voir. 


Comme tu percevras le monde différemment quand cela sera reconnu ! Quand tu pardonnes au monde ta culpabilité, tu en es libre. Son innocence n’exige pas ta culpabilité, pas plus que ta non-culpabilité ne repose sur ses péchés. Cela est l’évidence ; un secret caché à nul autre que toi. Et c’est cela qui t’a maintenu séparé du monde, et a gardé ton frère séparé de toi. Maintenant tu as seulement besoin d’apprendre que vous êtes tous les deux innocents ou coupables. La seule chose qui est impossible, c’est que vous soyez différents l’un de l’autre ; que les deux soient vrais. C’est le seul secret qu’il reste à apprendre. Et ce ne sera pas un secret que tu es guéri. 


Jugements, Ego, Pur-esprit, Réalité, illusion, séparation, culpabilité, choisir à nouveau, donner de la valeur aux évènements sont aussi certains des thèmes abordés ce soir-là.

« Le cours ne vise pas à enseigner la signification de
l'amour, car cela est au-delà de ce qui peut s'enseigner. 
Toutefois, il vise à enlever les blocages qui empêchent de prendre conscience de la présence de l'amour, qui est ton héritage naturel. 
L'opposé de l'amour est la peur, mais ce qui embrasse tout ne peut avoir d'opposé.
Ce cours peut donc se résumer très simplement de cette façon :
Rien de réel ne peut être menacé.
Rien d'irréel n'existe.
En cela réside la paix de Dieu. »

Un Cours en Miracles - Introduction

Un enregistrement des groupes de partage du lundi à Romainville chez Avi Fédida.
Ces enregistrements traitent des enseignements unitaires en général, comme celui nommé "Un Cours En Miracles" (UCEM)



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Cette page, mise en ligne le 20-04-2011, a été consultée par 937 visiteurs