Malgré la profusion des biens de consommation alimentaires, le chômage - induit par de multiples facteurs (robotisation, délocalisations, méventes, etc.) - toujours croissant empêche par manque de salaires décents la possibilité de redistribution de ces mêmes biens. Par manque d'émission monétaire gratuite, les laissés pour compte de ce système capitaliste ne peuvent acquérir les produits nécessaires à leur alimentation. Il s'ensuit alors des désordres écologiques, psychologiques, philosophiques, économiques, financiers et politiques majeurs.
Il n'est pas possible que la France pour des raisons de rentabilité puisse se passer de son autonomie, au moins, alimentaire. Les raisons sont évidentes. Conditions de survie, d'hygiénisme et d'emplois nombreux autant dans la production que les services. L'orientation politique de notre consommation d'énergie - à partir de méthane venu de millions de tonnes de matières fermentescibles - ne serait-elle pas une piste rentable, débouchant sur une matière première toujours présente, des économies de devises, la prolifération d'emplois, une insigne pollution et un principe cher à Lavoisier : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme !
Pour mieux saisir le problème des exclus, même temporaire, arrêtons-nous succinctement sur l'industrie automobile; en ce moment dans les feux de l'actualité. Cette dernière pour des raisons diverses, ne peut écouler sa production. Il s'ensuit alors un chômage technique qui lèsera les ouvriers de ces entreprises, condamnés à vivre avec un salaire ou dédommagement réduit; impossibilité alors d'écouler la production alimentaire ! Le déséquilibre se généralise et prend forte ampleur.Quel est donc cette Economie dispensatrice de privilèges ?
Si les progrès en fiabilité de l'automobile permettent une durabilité importante de ce même parc les périodes de travail seront de plus en plus courtes. N'est-ce point paradoxal et injuste que le progrès entraîne la misère par éviction du travail d'un nombre toujours plus important de travailleurs ? L'économie actuelle est donc prise en défaut majeur.
N'est-il point intolérable que le rendement financier (économie ultra-libérale) d'une entreprise soit maximal, entraînant non seulement la disparition de l'élément humain et la perte de salaires correspondants, mais augmentant la source des profits vers les mêmes et peu nombreux actionnaires ? Sans parler de spéculation outrancière et de ses dérivés qui, chacun peut bien l'imaginer, drainent l'argent vers des circuits autres que l'industrie, le commerce et les services; ceci dans l'intérêt de personnes qui souvent ne sont que des parasites du Monde moderne puisqu'ils ne fabriquent rien. Le peuple pointe un doigt accusateur: les banques.
En conséquence, le problème est simple en théorie. Il est nécessaire de bien comprendre que devant une production alimentaire suffisante pour nourrir notre population, y compris les chômeurs et petits retraités, nous soyons tenus d'évaluer la production alimentaire, le nombre de personnes à nourrir et fournir à l'ensemble des personnes qui vivent sur notre territoire une monnaie de consommation afin que toute personne active ou non (temporairement) puisse profiter des bien créés.
Ainsi seront évités les désordres sociaux. Chacun ayant compris que plus la Société évoluait, jusqu'à l'instant présent, plus la répartition monétaire était inégale et refluait vers les mêmes catégories sociales : les spéculateurs privant la majorité de l'essentiel. Toujours le manque de monnaie alors que les produits abondent !
A notre sens, ce choix de société, ne tire, ni vers le communisme, ni le libéralisme mais bien vers l'humanisme et le bon sens. L'humanisme étant bien la répartition des biens produits élevés ou cultivés, mais aussi la juste répartition des travaux, charges, occupations rentables ou non, nécessaires à la survie de la Société. L'argent n'étant qu'un moyen commode de redistribution, il importe que ce dernier soit également distribué. Aux économistes, aux politiques d'envisager à redonner à l'Économie son rôle noble majeur : éviter les conflits en autonomisant au mieux le pays sur le plan alimentaire et veiller à ce que la répartition des produits soit la plus juste possible. Le ventre d'un citoyen égalant le ventre de tout autre citoyen.
NB - Nous ne prétendons pas bousculer le contexte économique dans son entier mais bien de demander aux citoyens d'ouvrir les yeux et d'avertir proches et politiques !Des solutions justes et nombreuses existent pour la paix européene, voire mondiale.
Le bureau du P.F.P