(* « thinking I know » = penser que je sais, croire que je sais
et “Knowing”= savoir et aussi connaissance)

Question : Je suis désireux de lâcher le fait de penser savoir. Je vois clairement que penser savoir est basé sur des expériences passées. Je vois aussi que penser savoir peut être délicat sur le chemin spirituel quand je pense que je sais est fondé sur des connaissances spirituelles. Que partagerais-tu avec moi pour m’aider à laisser-aller penser que je sais ?

Réponse : Penser que tu sais infiltre ton esprit bien plus que tu ne le réalises. Tu ne fais que commencer à gratter la surface de le regarder. Le premier pas a été pris, et c’est très bien. Tu as réalisé que tu dépends beaucoup sur le fait de penser que tu sais, et tu as donné ta volonté, ta bonne volonté de réaliser que ça n’est pas le cas.

Les simples pas sont les meilleurs sur le doux chemin vers le Paradis, donc Je te demande de faire seulement ce pas-là maintenant. Donne-moi ta permission constante de te montrer cette pensée du doigt dès qu’elle apparait dans l’esprit. Puis, une fois que tu vois que tu penses savoir, sois entièrement désireux de dire à ce moment : « Je ne sais pas ».

La peur est une réaction courante à « Je ne sais pas » quand tu le pratiques fidèlement. Si tu vois de la peur, réjouis-toi. Souviens-toi que la peur symbolise la résistance à ne plus prendre le faux pour du vrai. Ainsi, vois la peur dans cette circonstance comme une preuve que tu lâches le fait de prendre le faux pour du vrai.

Question : D’accord. Je ressens un peu de peur à présent. J’ai peur de confondre penser savoir avec savoir. Comment faire la différence entre penser savoir et savoir, ce dernier venant de Toi ?

Réponse : La réponse est de ne pas dépendre de la pensée, du mental. Penser savoir est une habitude. Savoir ne l’est pas. Quand tu Me fais confiance dans l’instant sans avoir recours à l’habitude ou à quelque apprentissage passé, tu sauras quoi faire. Savoir et penser savoir ne sont pas la même chose, et ne proviennent pas de la même idée dans l’esprit. Crois en ton savoir et tu sauras. Aies confiance en Moi pour te montrer du doigt quand tu penses savoir, et tu verras clairement quand tes pensées sont basées sur l’habitude.

Question : Quelques fois se rappeler qui on est éclaircit tout de suite les choses. Mais nous voudrions aussi comprendre plus en détail, car on sent le besoin de guérison.

Réponse : Ton désir d’en savoir plus au niveau des détails vient du désir de te guérir. Ceci provient d’un désir de contrôler et de réparer ce qui n’est pas cassé. Bien que ce désir soit compréhensible quand tu n’es pas clair, note bien qu’il vient d’un manque de clarté. Remarque que tu ne ressens ce désir de « réparer » uniquement quand tu te perçois comme cassé, abîmé. Tu ne désires pas « réparer » quand tu te connais tel que tu es.

Question : Beaucoup de confusion dans l’esprit aujourd’hui. On s’en sort plutôt bien, parce qu’on observe tout ça à partir de la perspective de l’observateur. Mais oui, en effet, il y un sentiment que quelque chose doit être réparé.

Réponse : L’observateur est utile, puisque l’observateur a un pas recul sur le jeu ; cependant l’observateur observe le jeu avec de l’attachement… avec un certain intérêt… ce qui fait que l’observateur n’est pas totalement qui tu es. C’est une étape… un niveau de conscience qui est utile… mais c’est un niveau de conscience qui semble toujours avoir besoin d’aide. C’est la raison pour laquelle tu regardes en tant qu’observateur en ayant toujours besoin de réparer.

La meilleure des choses à faire quand tu veux réparer est de réaliser que tu regardes Tout-ce-qui-est d’un point de vue limité. C’est une occasion de mettre en pratique Calme, Accueil et Confiance, et l’observateur est un endroit parfait pour mettre en pratique cet exercice. Mais quand tu pratiques calme, accueil et confiance, ne crois pas que tu sois entièrement dans le savoir (connaissance). Tu es dans le permettre, qui te conduira au savoir, mais tu n’es pas encore dans le savoir. En fait tu te rappelles du savoir quand tu pratiques calme, accueil et confiance.

La connaissance ne connait pas le besoin de réparer. Une fois que tu ne connais que la perfection, alors tu sais.