Les feux tricolores mettent parfois notre patience à rude épreuve. Ils ont l’art de passer au rouge, surtout quand on est pressé. En moyenne, on perd 15 jours de sa vie à attendre devant un feu rouge. Mais au fait, les systèmes de signalisation lumineuse seraient-ils en bout de course ? X:enius veut savoir à quoi ressembleront les feux de circulation du futur.

Le premier feu tricolore avait été installé en 1868 à Londres. Mais sa carrière, de courte durée, s’est terminée par un drame. Il a fallu attendre 55 ans avant que les Etats-Unis ne fassent une nouvelle tentative. Ensuite, plus rien ne s’est opposé à l’avancée victorieuse des feux de circulation. Aujourd’hui, ils régulent le trafic aux quatre coins de la planète. Comment ces systèmes sont-ils programmés et pilotés ? Ici, le maître-mot, c’est la mise en réseau. Et c’est précisément ce réseau qui pourrait nous éviter les feux rouge. Car les chercheurs ont une vision d’avenir : des feux intelligents, capables de communiquer avec le conducteur et son véhicule. La France est un des rares pays où les feux ont une rude concurrence, à savoir les ronds-points. X:enius a fait le test pour savoir quel système parvient le mieux à réguler le trafic.

Dörthe Eickelberg et Pierre Girard circulent en Xeniusmobile à Braunschweig. Dans cette ville du nord de l’Allemagne, les usagers roulent au service de la science. Sur un croisement expérimental, le centre allemand de recherche aérospatiale (DLR) collecte des données pour en savoir davantage sur les flux du trafic et sur la synchronisation optimisée des feux de circulation.

Les présentateurs de X:enius s’entretiennent avec des spécialistes du système de circulation du futur. Ils ont la chance de tester la conduite automobile de demain : dans un simulateur de trafic routier, ils découvrent une nouvelle manière de conduire avec les feux de signalisation modernes mais aussi une onde verte qui fonctionne vraiment.