Animalité, corps, action.

Antenne subtile du bas

Le bas fonctionne principalement en passant par l’infiniment petit (comme le haut passait par l’infiniment grand), la densité, l’identité, le corps lui-même, l’action.

On trouve au niveau subtil les mêmes connexions que le haut.

Sous chaque pied il y a une connexion magnétique à la terre, qui fonctionne comme des racines. Suivant l’humeur ou les peurs connectées dans la journée ces connexions sont plus ou moins puissantes, voire peuvent disparaitre : le pied n’adhère plus vraiment à la terre.

Souvent cette connexion magnétique est confondue avec l’enracinement.

Car tout le monde parle d’enracinement, mais personne ne sait vraiment de quoi il parle au fond.

En réalité il y a une antenne qui descend du premier chakra (exactement comme celle du coronal) et une liaison vers une infinité de choses vers le bas, comme on a la liaison en haut. Ce qui en haut est comme ce qui est en bas.

Notre corps se décline sur tout un étage inférieur à partir duquel on accède aux mêmes ressources qu’en haut, mais en passant par l’action, l’instinct de survie et le pouvoir dans la matière, au niveau du concret. Si on descend dans le subtil on y trouve le vrai principe de gravité et de densité, jusqu’à trouver le centre de gravité de tout l’univers. Ceux qui accèdent naturellement à cette antenne avec une structuration correcte du bas, sont des hommes de pouvoir dans la matière. Souvent très mal vus et très mal perçus par le coté judéo chrétien. Certains politiques, certains chefs d’entreprise ou grands sportifs ont ce genre de connexion fonctionnelle au départ, car cela amène du pouvoir matériel (densité). Cela ne veut pas dire que tous les hommes de pouvoirs sont correctement structurés à ce niveau, car il y a toute une évolution en bas, comme en haut.

J’ai eu l’occasion de croiser quelques polytechniciens, dont un, avait cette connexion particulièrement bien structurée et puissante au départ. C’est un type en gros, qu’on lâche dans la jungle dans un pays obscur  et qui est capable de monter une entreprise ou une structure à partir de rien. C’est un franc-tireur dans le monde des affaires. Mais curieusement le gars a une puissance du bas en rapport avec la notion d’être et non pas d’avoir ! Donc il peut créer à partir de rien, des choses concrètes dans la matière. J’en ai croisé d’autres qui sont dans l’avoir, ceux-là sont complètement dépendants d’un système, et n’ont pas cette puissance du bas (ils sont grand patrons par exemple).

Bien sur cette ressource peut être utilisée pour créer strictement n'’importe quoi, tout comme le haut peut être utilisé pour aller chercher strictement n’importe quelle information. Ca ne veut pas dire que quelqu’un qui a un bas correct en a conscience vu que son haut n’est pas forcément correctement structuré et qu’il n’a pas forcément la sagesse de l’utiliser pour autre chose que son enrichissement personnel. Mais ne pas confondre l’outil et ce qu’on en fait !

Chez la plupart des gens, il existe au mieux une vague connexion magnétique, et l’antenne du bas est très bouchée. En premier ce qui bloque son accès à cette ressource est la ‘peur de l’enfer’. Donc  il faut aller lever le démon qui garde la porte du dessous.

Ensuite une fois la cave ouverte, il faut aller vider les poubelles. Généralement nous avons tendance à mettre dans la cave tout ce qui nous fait peur sur nous-même. Combien de gens ont tendance à ‘envoyer leur problèmes à la terre’ ne voyant pas qu’ils enterrent des soucis dans leur propre structure souterraine. Un peu comme quand on enterre des déchets radioactifs en se disant que la terre va les recycler !

Donc, après avoir ouvert la porte de l’enfer, c’est le défilé des démons et des horreurs sur nous-mêmes que nous refusons de voir. Une fois cet aspect à peu près dépassé, on va trouver le feu de la terre lui-même.

C’est là qu’on est mis face à notre rapport au pouvoir. Là, ça peut-être très compliqué. Tant qu’on est un lapin désarmé et inoffensif, c’est facile de croire qu’on est gentil et dans l’amour. Quand on a un bazooka dans les mains, qu’on peut dézinguer l’autre sans se faire prendre et qu’en plus il nous fait particulièrement chier ce jour-là, c’est là qu’on sait si on est dans l’amour ou non ! En gros 99% de la population coupe son pouvoir personnel par peur de ce qu’elle en ferait. Il faut bien comprendre que le pouvoir est neutre, c’est nous qui le polarisons dans un sens ou l’autre. Il faut donc faire tout un travail pour se mettre au clair avec le pouvoir pour pouvoir avancer là-dessus. Sinon on peut se retrouver avec des montées d’énergies très puissantes, très difficiles à gérer voire qu’on ne peut pas intégrer avec notre corps énergétique.

Pour ceux qui ont beaucoup ouvert le haut et qui ont de grosses perceptions, on s’aperçoit des portes de sorties de la structure vers le bas.

Il peut être judicieux de faire le point sur la bonne dimension, sinon on peut se percevoir comme vide (car alors on perçoit le vide entre les molécules et le vide infini sous nos pieds), mais c’est difficilement gérable pour l’humain. Notre part humaine peut se retrouver suspendue dans le vide, elle-même vide, c’est un grand moment de solitude. Si on fait le point sur la bonne dimension, on peut faire le point sur les cellules du corps, c’est beaucoup moins stressant pour notre part humaine et la vie s’en porte bien mieux. Ce n’est pas parce qu’on peut voir des trucs que c’est judicieux de les regarder tout le temps.  Y’a également plein de gardes fous qui empêchent de se barrer de l’expérience qu’il peut-être bien de laisser se poser correctement et se remettre dans le bon ordre de fonctionnement.

Donc, pour ceux qui ont des grosses perceptions et une grosse fuite de l’humain, travailler à ramener ses perceptions et sa présence dans la densité. Remettre les garde-fous, faire le point sur la bonne dimension et accepter de redevenir un tout petit humain pour explorer ce niveau-là. C’est pas pour ça qu’on perd sa capacité à regarder l’infiniment grand, c’est juste que ce n’est pas judicieux de le regarder tout le temps.

Interversion haut / bas, schisme corps / esprits.

Les problèmes vus sur les gens sont légion à ce niveau.

Principalement des énergies qui sont censées être en haut qui se retrouvent en bas et inversement.

Exemple : l’instinct de survie est en bas. Quand on laisse le mental gérer la survie on prend une énergie qui fonctionne en bas et on la rend dysfonctionnelle en haut. C’est pour ça que les animaux fuient tous avant un tsunami (le bas leur donne l’information dans l’action : donc la fuite au bon moment) pendant que les touristes se font emporter parce que la météo ou la télé ne les avait pas prévenus. Ca peut être judicieux de remettre l’instinct de survie en bas !

On trouve également l’inverse : une énergie mentale qu’on essaye de mettre sous les pieds. Ca ne marche pas non plus, le bas c’est l’action.

Le schisme corps / esprit est le dysfonctionnement le plus chronique des occidentaux. On coupe la tête et le reste du corps, on croit que notre esprit est tout puissant et notre corps complètement con.

Or, ça ne fonctionne absolument pas comme ça, le corps a sa propre intelligence qui est aussi puissante que celle de l’esprit. Mieux encore, le corps peut résoudre des problématiques que l’esprit ne peut ni voir ni comprendre.  J’ai croisé des gens qui ont une maitrise du geste juste impressionnante. Parfois ils font un simple geste, et toute la structure change de forme. Donc le geste n’est pas anodin et le corps et très puissant. Le yoga au départ fonctionne en passant par le corps, même si en structurant les gestes on perd leur spontanéité. Quand un yogi prend une pose, immédiatement sa structure est activée puissamment sous une forme ou une autre.

Si on veut changer ses comportements ou son état d’esprit, il suffit parfois juste de changer sa position corporelle !

Mais quelle que soit la pratique vient un moment où on laisse le geste jaillir spontanément quand la technique est dépassée.

Le corps n’étant jamais écouté car vu comme stupide, il communique et nous fait évoluer par maladies interposées. Les maladies sont des combinaisons de miasmes primaires (un qui fait des trous qui donnent entre autres les trucs type lèpre, un qui fait des bosses qui donnent les trucs genre kystes et cancers etc..) qui se combinent à l’infini.

 Donc lutter contre les maladies est un combat sans fin, il s’en invente des nouvelles sans arrêt puisque c’est la manière du corps de nous faire évoluer si nous ne l’écoutons pas. Une fois sorti du traitement des urgences (que notre médecine maitrise bien généralement), il peut être intéressant d’essayer d’écouter le corps plutôt que l’obliger à gueuler à coup de maladie. Pour ça il faut lui laisser un espace d’expression, qui dépend de chacun.

 Par exemple il peut être intéressant de prendre une demi-heure par jour pour laisser le corps s’exprimer librement : laisser jaillir les mouvements qu’on a envie de faire, les trajets qu’on veut faire, les choses qui lui font plaisir. Il suffit de mettre sa perception sur son bien-être physique et de l’écouter.

A un certain niveau de perception, le corps et l’esprit humain sont la projection dans deux espaces différents de la même chose à la source ! Quelque chose qui nous suit au fil de l’incarnation et qui, semble-il, est juste projeté dans le monde où nous sommes, dans la dimension où nous fonctionnons avec les ressources du monde où nous sommes incarnés sous la forme choisie. Ce que nous percevons comme notre corps et notre esprit est la projection d’une seule et unique chose plus profonde (disons un bagage que l’âme emmène avec elle pour son voyage). Le corps n’est donc pas juste une capote qu’on oublie après avoir tiré un coup avec, penser à en prendre soin et à l’écouter !

Réconcilier le corps et l’esprit, est primordial. Souvent les conflits internes viennent du corps qui intoxique l’esprit ou de l’esprit qui intoxique le corps. Cesser d’en faire des adversaires et les laisser se réconcilier et travailler ensemble en refaisant le lien entre eux (par cette part commune dont ils sont issus par exemple).

L’Ego et le corps

L’Ego, donc le principe de survie, est censé au départ fonctionner pour protéger le corps et l’esprit humain, et uniquement cela. Il est dysfonctionnel parce qu’il déborde dans tous les sens et qu’il n’est pas placé au bon endroit !

C’est un grand principe de croire qu’il faut flinguer l’Ego, mais la mort de l’Ego implique l’impossibilité de la vie humaine, pas sa réalisation.

Les gens comme ‘Amma’ ou autres ‘maitres’ plus évolués que nous, ont un Ego très puissant mais placé correctement ! Juste sur le corps et sur l’esprit humain dans le mode survie, pas dans les relations avec les autres, dans la bagnole, dans la maison, dans le boulot etc..

Donc, tout le travail consiste à remettre l’Ego au bon endroit, pas à chercher à le flinguer, sauf si on veut mourir véritablement, mais mourir n’amène pas la réalisation !

L’Ego utilise trois ressources pour fonctionner : anesthésie, souffrance, fuite.
La vie n’est qu’une jouissance à l’état pur.

L’anesthésie permet de croire que nous sommes juste ce corps, et pas la totalité de ce que nous percevons. Si on enlève l’anesthésie et qu’on s’aperçoit qu’on est le décor de la scène, on ne peut plus protéger ce corps puisqu’on ne s’identifie plus à lui.

L’anesthésie sert juste à isoler la perception sur le corps, qu’on ne ressente que lui.

La souffrance permet de savoir que quelque chose n’est pas bon pour nous. Se faire manger tout cru est une jouissance comme le reste, l’Ego polarise en souffrance pour nous signaler que ça peut être bien de protéger son corps et pas de se laisser bouffer.

La fuite permet de mettre le corps à l’abri. On met la main sur le feu et elle se retire toute seule. C’est très pratique.

On a la même chose sur l’esprit pour le protéger : on voit quelque chose qui pourrait nous rendre dingue, et soit le mental ‘zappe’ (anesthésie), soit il ‘fuit’, soit il met de la souffrance pour qu’on file. Si c’est placé correctement pour protéger notre santé mental c’est bien placé.

Accepter son animalité.

C’est redonner au corps sa place et sa valeur. Oui nous sommes dans un corps de chimpanzé mutant, et oui c’est marrant d’être dedans, c’est pour ça qu’on s’est incarné.

Ceux qui ont fait l’expérience d’être désincarné (sans forme) ont une idée du plaisir d’avoir une forme, même si ça n’est pas notre nature réelle, c’est un peu comme aller à Disneyland. C’est juste qu’on a oublié que c’était marrant.

Quand on laisse l’esprit et le corps collaborer, on peut laisser l’animalité s’exprimer correctement et à sa juste place. Quand on se bat, quand on fait l’amour c’est le moment où l’animalité peut s’exprimer complètement en plus du reste (accepter tous les niveaux en même temps) et jouir d’être pleinement dans ce corps et cet esprit un peu étriqués, mais amusants.

Thèmes de travail :  (chercher des lieux ou travailler en résonance sur) :

Pouvoir

‘Accepter sa peur de perdre le contrôle’

‘Trouver l’alternance des mauvais rôles’

‘Comprendre le dysfonctionnent corps / esprit dans le pouvoir introverti’.

Refaire le point sur l’humain

‘Remettre les limites du corps et de l’esprit’.

‘Accepter la graine de sa propre folie’

‘Trouver le sens des responsabilités cachées et mal exprimées’

Vider les poubelles

‘Accepter la peur du mal en soi’

‘Trouver le corps tel qu’on le veut pas ici-bas’

‘Comprendre le club des frustrés et leur palmarès de mauvais côtés’

‘Accepter toute les folies qu’on ne veut plus dans sa vie’

Acceptation de la densité

‘Lourdeur et anxiété de posséder’

‘Se confronter au pouvoir des siècles passés’.

‘Accepter de trouver la bonne dimension plutôt que se complaire au mauvais jeu de la contemplation’

Lever les obstacles à la jouissance du corps.

‘Remettre la jouissance corps / esprit au bon endroit’.

‘Trouver les points obscurs de sa mauvaise foi’

‘Trouve le centre de tous les désirs cachés’.

‘Comprendre le sens de l’obsession des exploits prématurés’

Lever le schisme tête/corps.

‘Comprendre le sens du mot encore (en corps)’

‘Apprendre la foi de la mauvaise joie’

‘Apprendre la joie de la mauvaise foi’

‘Retrouver le bon fonctionnement en décomplexant l’air du temps’

Acceptation de l’animalité

‘Retrouver le pouvoir de hurler au monde son animalité refoulée’.

A suivre : chakras du bas, faire monter le feu de la terre, transmuter l’énergie jusqu’au cœur.