Unis nous tenons debout, divisés nous tombons

27 août 2012

Depuis combien de temps parlons-nous de l’état Un, de l’Unité ? L’heure est maintenant venue de nous tenir solidement debout ensemble. Nous vivons des temps troubles, incertains et imprévisibles. Certains d’entre nous  s’effondrent dans la dépression, le désespoir et la frustration, tandis que d’autres se tiennent debout, bien droit et forts.

Lorsque vous êtes à terre, recherchez la main d’un frère ou d’une sœur. Et s’il se trouve que vous vous sortez d’une tempête dans la paix et avec force, tendez la main à l’autre et relevez-le.

Lorsque nous focalisons notre attention sur le monde qui nous entoure, que voyons-nous ? Les médias nous disent que le monde est un espace horrible, rempli de violence, de manque et de haine. Pourtant, est-ce cela qui se trouve dans votre cœur ? Est-ce cela qui se trouve dans votre vie personnelle ? Probablement non…

Eh bien, il y a quelque chose d’intéressant, d’étonnant et d’époustouflant au sujet de la vie : vous pouvez la changer par vos pensées. Imaginez cela ! Comment le savons-nous ? Prenons un exemple dans votre passé. Vous pouvez imaginer votre passé exactement comme vous voulez. Vous le créez aussi sûrement que vous créez quoi que ce soit. Avez-vous remarqué que dans une même famille, dans les mêmes circonstances, un enfant se sent heureux tandis qu’un autre n’est jamais satisfait ?

Avez-vous écouté les histoires que vous vous racontez à vous-même ?

Je ne peux pas être heureux parce que…

J’ai le droit de ne pas réussir…

J’ai eu un mauvais…

Très chers, complétez ces phrases et restez dans votre boîte à misères, mais je n’irai pas avec vous. Comme un parent avisé, je vous dis une chose : Arrêtez de vous faire mal. Arrêtez !Vous pouvez le faire et vous savez le faire. Racontez-vous simplement une histoire différente. Soyons honnêtes. Est-ce que votre enfance a été misérable à ce point ? N’avez-vous jamais mangé des glaces ? Je vous le redis : racontez-vous une histoire différente. Faites en sorte que le conte de fée ait une fin heureuse. Allez-y. Osez !

Je suis heureux parce que…

J’ai le droit de réussir…

J’ai eu un bon…

Rectifiez la mise au point de votre appareil photo. Mettez-lui un filtre différent. Pourquoi pas rose ? Jetez à la poubelle les « si seulement ». Vous savez bien ce que je veux dire : « si seulement j’avais ou je n’avais pas fait, dit, voulu ou choisi… alors ça aurait été différent ». Qu’est-ce qui aurait été différent ? Votre passé ? C’est uniquement si vous changez vos pensées au sujet de l’atrocité ou de l’abomination de quoi que ce soit que ce passé sera différent.

Ne vous êtes-vous jamais surpris avec le sentiment : « je suis le seul à qui cela est arrivé » ? Entendez bien : quoi que ce soit qui ait pu vous arriver, c’est déjà arrivé à quelqu’un d’autre.Y avez-vous jam​ais pensé ? Etes-vous encore dans votre état d’ego ? Croyez-vous être seul à perdre un travail, un amant, une femme, un mari, un enfant ou une maison ? Vérifiez !

Le passé est terminé. Il n’existe que dans votre esprit qui, soit dit en passant, n’existe pas non plus ! Pensez-y. Où est le passé ? Pouvez-vous le toucher ? Pouvez-vous le sentir ? Pouvez-vous le voir ? Non, non et non.

Le passé n’existe que dans votre tête. Rappelez-vous que vous pouvez jouer avec cela. Le passé est comme de la pâte à pain que vous pouvez modeler en tout ce que vous voulez. Quel pain voulez-vous faire ? Pourquoi ne pas en choisir un délicieux ? Vous êtes libre.

Allons, regardons un peu ce futur qui vous effraie tant. C’est une histoire d’horreur que vous vous racontez parce que vous aimez vous faire peur ! Penchons-nous sur le scénario.

Et si… cette chose négative ou une autre se produit ?

Vous pouvez cheminer longtemps avec cette seule idée, en imaginant des scénarios qui n’existent pas et qui n’existeront probablement jamais. Quelqu’un a dit que 95% de ce pour quoi vous vous faites du souci n’arrive jamais. Alors quel gaspillage de temps.

Voici comment fonctionne le processus qui fait avorter le futur qui fait peur :

Et si mon employeur ne pouvait pas me payer le mois prochain ? Je ne pourrais pas payer mon loyer. Et si je ne peux pas le payer, je pourrai être mis dehors. Alors bon sang, si cela arrive, que se passera-t-il si je ne peux pas trouver un toit ? Horreur, je pourrai être dans la rue dans quelques petites semaines. Et la rue, c’est dangereux. Je pourrais être attaqué comme cet homme dont parle le journal, ou même tué comme cet autre. Et qu’arrivera-t-il à ma chienne ? Et puis, et puis, et puis… le film de votre imagination continue.

A ce stade, arrêtez-vous et prenez une profonde respiration ! Offrez-vous une tasse de thé et riez de vous-même. Vous avez fait un superbe travail pour vous effrayer. Félicitations ! Maintenant, continuez et jouez à ce jeu aussi longtemps que vous voulez. Faites-vous peur et rendez-vous malheureux, comme si vous n’étiez pas déjà malheureux à cause de votre enfance misérable. Comme la vie est cauchemardesque ! De toute manière votre vie…

Alors voyez-vous, le passé est vraiment fini et le futur n’existe pas réellement. En fait, rien n’existe réellement. Néanmoins, il s’agit là du cours avancé, et si vous pensez encore au passé et projetez dans le futur, vous n’êtes pas encore prêt pour cela.

Où cela vous laisse-t-il ? Eh bien, dans l’instant présent, n’est-ce pas ? Et c’est là que vous avez toujours été. C’est seulement vos pensées qui vous vous ont emmené faire une petitepromenade dans le pays du « jamais là ».

Quel sens y a-t-il dans l’instant présent ? Après tout, c’est là que vous êtes. Lâcher le passé et le futur vous laisse dans un état d’esprit précaire avec rien à incriminer ni rien à imaginer comme venant à vous. Si bien que dans cet espace de rien, rempli de néant et n’allant nulle part, que pouvez-vous faire pour vous amuser ? Pendant ce temps d’immobilité, de calme plat, allez-vous imaginer un lendemain meilleur où la terre serait brusquement frappée par un éclair d’énergie formée par un « réalisez tous vos rêves » et où tout se remettrait à bouger ? Eh bien oui, si vous choisissez de le faire.

Il est admis que beaucoup de choses semblent bloquées dans la vie des gens, mais aussi que la vie de bien des personnes change rapidement. Alors que reste-t-il ?

Apparemment la vie terrestre ne contient que ce que vous en faites. Néanmoins, vous constatez sûrement que les choses et les circonstances changent tout le temps comme dans un film. Alors que reste-t-il ?

La seule chose qui ait vraiment un sens, tant que vous croyez exister, est d’aimer, de voir toutfrère ou toute sœur provenant soit de l’amour soit de la peur. Si il ou elle vient de la peur, imaginez qu’il s’agit-là d’un appel à l’amour. Tendez-lui la main, essuyez les larmes et les peurs qui sont sur son visage, et soyez aimant.

Lorsque vous vivez dans l’instant présent, il n’y a pas de peur. Il n’y a que l’amour. Si bien que lorsque vous voyez votre frère ou votre sœur qui s’effondre, sous quelque forme que ce soit, tendez-lui la main dans l’amour. Car c’est dans le cercle d’amour – formé par nous tous ensemble – que  la paix va devenir présente sur terre.

Unis, nous tenons debout dans l’amour et le pardon…

Message de la Voix – phoebe.lauren@yahoo.com

Traduction française : Sylvain

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