3 janvier 2012

Quelque soient les blessures que nous portons ou que les autres portent, nous avons plusieurs possibilités de les gérer, aucune n’est bonne ou mauvaise en soit, je pense que nous en choisissons une en fonction de notre chemin d’évolution.

Quand nous avons terminé d’en explorer une qui nous avait été proposée au début, que nous avons fait le tour de la question et que tout n’a pas été réglé, nous allons en essayer une autre.

Pendant des années, je refusais de souffrir dans mon corps à cause des maladies et j’ai entrepris un gros travail en développement personnel, afin de comprendre le sens de chaque symptôme que m’envoyait mon corps, afin de le décoder, pour qu’il puisse se sentir mieux et que je ne tombe pas malade.

De plus, je prenais sur moi, quand une personne me dérangeait, en me disant que je ne devais pas juger, puis, après, n’en pouvant plus, je me suis mise à m’enfuir, m’isoler, afin de ne pas avoir à juger, mais tout en me protégeant de ce que les autres pouvaient me faire subir, me faire ressentir, car je commençais à m’aimer et leur jugement n’était plus acceptable, pour moi.

Puis arriva dans mon cheminement, toutes les notions d’unité, que nous ne sommes qu’un, que nous sommes une partie du grand tout et que nous sommes indissociables les uns des autres. Et je me suis dit, il ne sert à rien de fuir, car c’est moi que je fuis, en fuyant les autres et ce qu’ils me font subir.

Alors, Ho’oponopono arriva, comme quoi, tout ce qui me dérange chez l’autre, est une partie que je dois guérir en moi.

J’ai dit ok, alors, j’ai commencé à analyser le comportement des autres, qu’est ce qui me dérangeait exactement, j’ai longuement étudié les 5 blessures de Lise Bourreau, je les ai dépassées une première fois, puis, à chaque fois que nous montions en fréquence de vibration, je les revisitais à nouveau……..une histoire sans fin, en quelque sorte, car c’était beaucoup le mental qui œuvrait mais le corps, lui, n’intégrait pas réellement, en tout cas, que partiellement.

Puis, depuis quelques temps, la notion de transmutation est arrivée à mes oreilles, des amies à moi, me disait qu’elles transmutaient les blessures des autres, à travers leur corps.

Au début, j’ai trouvé cela super, j’ai même expérimenté cela, au sein de mon cœur, je disais mon cœur est une machine à laver, il transmute, il transmute, la personne se sent mieux quand je le fais super !!!!!!

Or, depuis quelques temps, il y a eu un bug dans la machine à laver, car le cœur ne pouvait pas transmuter, quand je ne me sentais pas respectée par la personne, car cela coinçait au niveau du plexus solaire et là, zoup, de grosses colères montaient en moi et je ne pouvais plus du tout transmuter au niveau du cœur.

Puis arriva la compréhension de ce que pouvait être la fusion ponctuelle entre deux personnes, je me suis rendue compte, que quand je fusionnais avec une personne, nos deux êtres se transmettaient des choses et nous nous faisions beaucoup évoluer, grandir, guérir, l’une et l’autre.

Mais la fusion n’est pas une chose facile, car nous ne sommes plus tout à fait nous même et cela demande énormément de respect entre les deux personnes, pour ne pas souffrir, pour ne pas perdre son identité.

Depuis quelques mois, j’ai vécu, un peu malgré moi (mon petit ego), cette fusion avec ma fille qui était malade et là, de grandes souffrances physiques sont arrivés et j’ai beaucoup souffert, dans mon corps.

Au début, j’ai été très en colère contre cela, car dans mon souhait de vouloir l’aider, je m’épuisais, je me perdais, mais je ne pouvais pas m’empêcher de le faire, car mon être et son être le souhaitaient et donc, à un moment donné, j’ai lâché prise et j’ai accepté la souffrance physique, j’ai accepté que cette fusion, dont le but était que nos êtres s’auto-guérissent l’un et l’autre, pouvait enclencher une souffrance physique.

Et à partir du moment où j’ai accepté cette fusion avec, à la clé, et en toute conscience, cette souffrance physique, j’ai véritablement compris ce qu’était la transmutation des blessures, au niveau de tout le corps et j’ai compris que cette transmutation n’était pas uniquement au niveau du cœur, de la machine à laver du cœur, car celle-ci ne fonctionne pas, quand il n’y a pas de respect, mais que la blessure est néanmoins là et qu’elle demande néanmoins d’être guérie.

J’ai compris que la transmutation au niveau de tout le corps, pouvait enclencher une souffrance, mais cette souffrance était proportionnelle avec notre capacité à accepter le processus et à dire au mental de lâcher prise.

Plus nous sommes d’accord pour accepter le processus, plus nous nous élevons  vibratoirement, lors de cette transmutation, plus nous sommes sereins dans notre tête et moins, nous souffrons.

Une fois passé le seuil de la douleur, nous sentons un feu énorme nous envahir, nous brûlons de l’intérieur, en fait, nous brûlons nos blessures et les blessures de la personne avec qui nous avons fusionné.

Parfois, nous sommes conscients du processus, car nous avons perçu la fusion avec la personne, ou nous avons été prévenu par nos guides, si nous sommes clair-audiants.

Or, pour d’autres fois, nous réalisons ces transmutations sans savoir, sans tout comprendre.

Ce processus de transmutation a été pour moi un processus pas du tout évident à intégrer, car il a remis en cause, la notion que nous pouvons guérir sans souffrir, en tout cas, pour être plus précis, nous devons totalement accepter le processus et la souffrance, pour qu’on puisse la dépasser et alors, oui, nous vivons cela sans réellement souffrir, mais la sensation de brûlure est vraiment bien présente et nous devons nous reposer, accueillir le processus et ne pas essayer de vouloir faire ou contrôler quoi que ce soit, en celui là. J’ai remarqué que l’environnement extérieur pouvait beaucoup impacter sur comment nous pouvons vivre le processus, enfin surtout les premiers temps, car nous sommes extrêment sensibles et un rien peut nous agacer.

Alors, voilà, j’avais envie de vous faire part de ce processus que je découvre progressivement, pour l’avoir vu à plusieurs reprises, chez les autres, mais aussi, comment j’ai eu du mal, au début, à l’accepter et par quoi, je suis passée, pour l’accepter plus facilement.

Je remercie tout particulièrement Celine Fabcé, car elle m’aura beaucoup interpelé, vis-à-vis de ce processus, pendant longtemps, je ne l’ai pas compris, puis, mon contact régulier avec mon compagnon, ou il me décrivait certains processus qu’il vivait, m’a permis de l’intégrer progressivement.

Quand nous sommes connectés avec la source, tout peut être guéri, mais il nous faut juste comprendre par quel chemin nous devons réaliser nos guérisons et c’est en explorant différentes techniques, que nous en apprenons d’avantage sur qui nous sommes et comment nous pouvons fonctionner, sachant que nous sommes tous différents, donc, que nous avons tous des moyens différents d’œuvrer.

Voilà, j’avais juste envie de vous faire part de ma propre expérience vis-à-vis de la transmutation.

Je vous souhaite à tous, une très belle nouvelle année 2012, et qu’elle s’accompagne de joie et de paix, au sein de tous vos corps.

Plein d’amour et de lumière, vers vous tous.