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Référence de la petite annonce : 17564
Je propose dans la catégorie : information
annonce déposée le : 22-11-2011
Par : avi
Petit agenda entre amiEs de décembre 2011 – supplément spécial
Merci à Jean et Brigitte Bonnefille pour cette foison d'informations. Avi

 Attention : départ anticipé du train Castor en partance pour Gorleben !  1) Collectif Valognes Stop Castor Tout le programme est donc avancé de 24 heures. Le camp a donc lieu du 21 au 23 novembre (et non pas du 22 au 24) http://www.demosphere.eu/node/26157  
Rassemblement pour le départ du train mercredi 23 novembre à 10h du matin  Pour la première fois depuis des années, un rassemblement massif en vue de bloquer concrètement l’industrie nucléaire prend forme. Fort de nombreux soutiens partout en France et en Europe, alors que des dizaines de médias nationaux comme internationaux couvriront le rassemblement, ce qui s’annonce comme le départ d’une mobilisation d’ampleur contre le nucléaire effraie. Areva, appuyé par l’Etat, a fait du forcing cette semaine pour charger son train radioactif avant l’heure. Apeuré par la résistance qui s’annonce, Areva est prêt à stocker sa radioactivité des heures durant tout le long de la France pour ne pas arriver en Allemagne trop tôt. Qu’ils ne s’inquiètent pas. Nous serons présent en masse mercredi 23 à 10h pour bloquer le train. Pour la première de nos initiatives nous avons déjà un impact sur le convoi. Les nucléocrates prennent peur : gardons l’offensive, brisons leur arrogance.  Rappel : conférence de presse par le collectif lundi 21 novembre, à 16h au bar la Civette, 1, rue de la Poterie à Valognes  Contact presse : collectif Valognes Stop Castor, 06 28 94 72 13  PS : suite à des problèmes de mise à jour du blog, nous vous invitons à consulter et à diffuser le lien direct  http://valognesstopcastor.noblogs.org/  pour suivre les dernières informations concernant le camp et le rassemblement.  
2) Comité anti-CASTOR de Tarnac « Nous aussi, nous irons à Valognes », communiqué du comité anti-Castor de Tarnac Fukushima, c’était il y a huit mois. Il n’y a pas de « retour à la normale » après une catastrophe nucléaire. Il y a un nouvel état du monde, une nouvelle géographie du ravage dont l’information régnante voudrait que l’on s’accommode, par la force des choses. Le spectacle des explosions de Fukushima offert en live streaming à la planète entière, les dépêches sans queue ni tête livrées d’heure en heure à l’avidité des peuples obéissent à la même logique qui commande aujourd’hui le plus complet silence sur les conséquences de la catastrophe. Qui sait que le Japon a mis à l’arrêt à ce jour 44 de ses réacteurs, que seuls dix fonctionnent encore et qu’à Tokyo on préfère désormais les coupures d’électricité aux merveilles de l’atome ? Qui se soucie que 90 % des enfants naissant actuellement dans la zone contaminée autour de Tchernobyl soient frappés de tares génétiques ? La vie est assez dure comme ça pour s’épargner d’avoir, de surcroît, conscience de son horreur. Les pays les plu s nucléarisés sont ceux où l’on se rebelle le moins contre le nucléaire. Les prisonniers finissent généralement par aimer leur geôlier, pour peu qu’on les résigne assez à leur sort.  
Dans l’ambiance de fin du monde, d’apocalypse symbolique, d’effondrement généralisé où nous baignons présentement, le nucléaire fonctionne comme un verrou sur la situation politique. C’est un ciel bas et lourd qui pèse comme un couvercle sur toute idée de bouleversement. Ce qui est en jeu ici, ce n’est évidemment pas la révolution, tout juste sa possibilité. D’autant plus cette société épuise le peu de crédit qu’il lui reste, d’autant plus le réseau de centrales qui enserre le territoire nous fait l’effet d’un corset, d’une camisole. Comment un régime qui ne s’aventure plus à faire de promesse pour l’année suivante ose-t-il produire des déchets radioactifs pour encore cent mille ans ? Comment ignorer que la dépendance énergétique où l’on nous tient, et la sorte de chantage qui l’accompagne, réduisent à l’insignifiant toutes nos prétentions à la liberté ? Il y a quelque chose de morbide dans l’investissement libidinal dont l’Etat français a couvert ses centrales et ses bombes  à neutrons. 
A mesure que gouvernements étrangers et capitalistes éclairés font savoir l’un après l’autre leur intention de renoncer au nucléaire, la France préfère se dire que si elle est de plus en plus seule dans son impasse, c’est simplement qu’elle est la meilleure. Alors que l’EPR est en bonne voie pour égaler Superphénix dans la catégorie des folies furieuses, EDF dévoile à présent son intention de relancer la surgénération. C’est un spectacle atterrant qu’un tel déni du réel, une telle imperméabilité à l’expérience, une telle façon d’exposer au monde entier ses verrues comme un titre de gloire.  Trois ans se sont écoulés depuis ce 11 novembre où la sous-direction antiterroriste a trouvé bon d’investir le village de Tarnac et quelques autres domiciles en France, afin d’y arrêter une dizaine de personnes. Renseignements pris, nous avons fini par acquérir une idée assez précise de l’étonnante convergence d’intérêts qui a amené à ces arrestations. On arrive, selon le fil que l’on tire dans cette bobine, à d’obscures barbouzes grenouillant dans la « sécurité », à des services secrets agissant « informellement » à l’échelle européenne, à des conseillers du prince en veine de reconnaissance, à de vieux fachos ayant accédé aux ministères dans le sillage de Sarkozy et jugeant que l’heure était enfin venue de prendre leur revanche sur les gauchistes. 
On y trouve aussi les intérêts bureaucratiques bien compris d’ex-RG mis à mal par la fusion avec la DST au sein de la DCRI et les éternelles ambitions ministérielles de Michèle Alliot-Marie. Pour faire bonne mesure, on n’oubliera  pas le rôle joué par l’infiltré britannique Mark Kennedy-Stone et l’effet des habituelles rivalités dont les milieux radicaux sont, au même titre que n’importe quel autre milieu, le siège détestable. Mais si l’on s’en tient aux faits, et non à leur cause, ce qui a fini par nous sauter aux yeux, c’est ceci : l’affaire de Tarnac fut d’abord une tentative forcenée, et à ce jour réussie, pour contenir aux frontières l’extension du mouvement anti-nucléaire allemand. Toute l’opération aura consisté à travestir une action de blocage de trains revendiquée par un groupe anti-nucléaire allemand et exécutée par une méthode assez usuelle et assez sûre – les fameux « crochets » – pour avoir été employée jusqu’à une centaine de fois en une seule année de l’autre côté du Rhin sans jamais blesser quiconque, en un « acte terroriste » immotivé visant à faire dérailler des trains. 
Il aura suffi pour cela, d’un côté, d’occulter la revendication allemande transmise dès le 9 novembre 2008 par Inte rpol, et de l’autre de faire le plus de bruit possible autour de l’arrestation d’un groupe que l’on avait depuis longtemps dans le viseur. Comme l’assassinat de Vital Michalon lors de la manifestation de Malville en 1977, comme les tendons tranchés volontairement, l’année dernière, aux militants du Groupe d’action non violent antinucléaire (Ganva) qui s’étaient enchaînés sur la route du train de transport de déchets ultra radioactifs Castor (CAsk for Storage and Transport Of Radioactive material), l’affaire de Tarnac témoigne de la nervosité pathologique qui atteint l’Etat français dès que l’on touche à la question nucléaire. Il est vrai qu’il a sur ce point des décennies de mensonge et des milliers de morts à faire oublier.  Cette année que se prépare, pour la première fois peut-être, une action de masse pour bloquer à son point de départ, le 23 novembre [date corrigée] à Valognes (Manche), le train Castor, nous ne pouvons décemment manquer le rendez-vous. Nous devons bien cela à l’Etat français, et à ses nucléocrates. Et il serait malséant, après Fukushima, qu’il y ait 50 000 Allemands pour le bloquer à son arrivée à Gorleben, et personne pour l’entraver en France. Alors que huit nouveaux trains de déchets provenant de Hollande doivent bientôt traverser les gares de RER franciliennes pour rallier La Hague, nous devons donner raison au collectif Valognes Stop Castor (http://valognesstopcastor.noblogs.org/) : « La question des déchets constitue le maillon faible de l’industrie nucléaire, et l’illustration la plus frappante du scandale qu’elle est dans son ensemble ». C’est donc là qu’il faut l’attaquer. 
C’est là qu’ il faut, à quelques milliers, lui porter un coup décisif. Polluer, c’est toujours s’approprier. En polluant pour les cent mille ans qui viennent, l’Etat nucléaire s’approprie tout futur pensable et toute vie possible. Nous sommes le futur. Nous sommes la vie. Nous arrêterons les centrales. Tous à Valognes !  Comité anti-Castor de Tarnac  3) Réseau Sortir du nucléaire Le transport de déchets vitrifiés de La Hague-Gorleben qui devait quitter Valognes jeudi prochain est avancé d’une journée. Il quittera le terminal ferroviaire de Valognes ce mercredi 23 novembre à 14h20. Un train transportant des déchets radioactifs de haute activité pourrait traverser votre commune. Parti de La Hague, celui-ci parcourra la France d’ouest en est, pour arriver en Allemagne sur le site de Gorleben. Ce transport, contenant des déchets vitrifiés (résidus constitués des produits de fission et des actinides mineurs, hautement radioactifs, fixés dans une matrice de verre) comporte des risques réels tant pour les cheminots, que pour les usagers et les populations riveraines. Pourtant, ceux-ci n’ont pas connaissance de l’existence de ce convoi, les jours et heures de passage du train étant scrupuleusement tenus secrets, les industriels et les autorités se cachant derrière le secret défense.  
Bien souvent, les municipalités ne sont pas non plus informées de ce type de transport. Pourtant, le maire doit concourir, par son pouvoir de police, à l’exercice des missions de sécurité publique. Il devrait donc être systématiquement informé des passages de convois de déchets et matières radioactifs sur le territoire de sa commune pour qu’il puisse prendre les mesures de sécurité indispensables pour la gestion des risques et la protection de la population. Bien qu’il existe des plans Orsec destinés à prévoir des mesures en cas d’accident, ceux-ci ne sont pas adaptés puisque les maires n’y sont pas associés.  C’est pourquoi nous vous demandons d’agir.  Voici ci-dessous notre appel à mobilisation, ainsi que le communiqué de presse du Réseau "Sortir du nucléaire" et de Sud-Rail de ce jour.  Vous pourrez consulter prochainement les nouveaux horaires du convoi sur la page de notre site dédiée à ce transport : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-La-Hague-Gorleben  
De nombreux rassemblements et actions sont d’ores et déjà prévus le long des différents trajets envisagés par AREVA et la SNCF. Retrouvez tous les rendez-vous sur cette page : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Liste-des-actions  Appel à mobilisation à partir du 19 novembre Transport de déchets nucléaires de La Hague (France) à Gorleben (Allemagne) Le 23 novembre prochain, un train de déchets nucléaires allemands extrêmement dangereux, quittera le terminal ferroviaire de Valognes dans la Manche à 14h20 pour rejoindre le centre de stockage temporaire de Gorleben en Allemagne. En France, il traversera de nombreux départements, dont la Manche, le Calvados, l’Eure, la Seine-Maritime et la Picardie. Afin d’éviter les manifestations antinucléaires, qui ne manqueront pas de ponctuer ce trajet, différents itinéraires sont envisagés par Areva et la SNCF. A Amiens, le convoi pourrait se diriger vers le nord de la France ou descendre vers Reims. Il traversera ensuite l’est de la France où il passera la frontière franco-allemande. 
Là aussi, plusieurs possibilités sont prévues. Nous publions donc les horaires de passage pour les différents scénarios. Le convoi sera composé de 11 conteneurs de type TN 85, également appelés CASTOR (CAsk for Storage and Transport Of Radioactive material). Ils contiendront des déchets vitrifiés, déchets de très haute activité (HAVL) extrêmement dangereux issus du retraitement du combustible nucléaire usé. L’acheminement des conteneurs par la route de l’usine Areva de La Hague au terminal ferroviaire de Valognes, distant de 30 km, a commencé le 14 novembre et devrait se terminer lundi. Les déchets quitteront ensuite Valognes par le rail, pour rejoindre le terminal ferroviaire de Dannenberg en Allemagne, un périple très risqué de près de 2 000 km. Là, ils seront à nouveau chargés sur des camions pour parcourir les derniers kilomètres qui les séparent de leur destination finale : le centre de stockage temporaire de Gorleben. Il s’agit du dernier retour de déchets vitrifiés de très haute activité à destination de l’Allemagne. S’en suivra une série de retours de déchets dits "de moyenne activité" (MA). Le Réseau "Sortir du nucléaire" se mobilise et vous invite à en faire de même. Retrouvez toutes les idées et propositions d’actions ci-dessous, ainsi que notre dernier communiqué de presse.  S’informer sur les transports Vous pouvez retrouver toutes les informations relatives aux transports de déchets nucléaires sur cette page (informations techniques, horaires et trajets potentiels) : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transports,244  
Suivre le convoi en direct Au moment du passage du train, vous pourrez suivre son périple sur cette page http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-La-Hague-Gorleben ou sur notre twitter http://twitter.com/sdnfr  Agir http://groupes.sortirdunucleaire.org/Agissez – Organisez des rassemblements dans les grandes villes qui peuvent être concernées par le transport : Caen, Rouen, Amiens, Arras, Reims, Charleville-Mézières, Châlons-en-Champagne, Vitry-le-François, Bar-le-Duc, Strasbourg, Metz et Nancy. Privilégiez ces lieux afin de faire nombre. Bien entendu, si vous ne pouvez pas vous déplacer ou que votre région n’est pas concernée par ce transport, organisez un rassemblement près de chez vous ! Pour inscrire votre action, remplissez le formulaire ici : http://groupes.sortirdunucleaire.org/spip.php?page=transports-actions – Participez au camp de Valognes du 21 au 23 novembre. Afin d’éviter les pressions policières, le lieu n’est pas encore public, il sera disponible quelques heures avant le début du camp par info en ligne. Vous trouverez toutes les informations relatives à ce camp ici : http://valognesstopcastor.noblogs.org/ Contact : valognesstopcastor@riseup.net – 
Participez à la vigie pour nous permettre de suivre le convoi. Afin de pouvoir suivre le convoi en direct, nous avons besoin de vigies le long des différents trajets possibles. Si le convoi passe potentiellement près de chez vous et que vous souhaitez participer à son suivi, contactez-nous, afin que nous vous expliquions la marche à suivre laura.hameaux@sortirdunucleaire.fr ou 06 85 23 05 11 – Affichez votre opposition au trafic de déchets nucléaires Utilisez le X jaune afin d’afficher votre opposition au trafic de déchets nucléaires. Imprimez et affichez le logo stop transport dans des lieux publics et visibles Construisez le logo stop transport : Construisez un X jaune en bois et installer-le dans un endroit visible (lieu public, façade de votre maison, fenêtre d’immeubles, de voitures…) Utilisez le logo stop transport comme photo de votre profil facebook Vous trouverez toutes les images sur cette page : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Agissez – 
Écrivez à vos élus et aux préfectures Écrivez aux élus de votre ville ou contactez-les par téléphone, afin de les informer du passage du convoi sur le territoire de votre commune. Vous trouverez sur notre site une lettre type que vous pouvez adapter en fonction des circonstances locales. Incitez les à dénoncer l’opacité qui règne autour des transports de déchets nucléaires ou à interdire le passage des convois sur le territoire de leur commune en joignant à votre courrier un modèle de vœu et d’arrêté, également disponible en ligne. Écrivez à votre préfet pour exiger qu’il rende public les informations relatives à ce transport. Vous trouverez les lettres, vœu et arrêté type sur : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Agissez  Pour le matériel militant (banderoles, drapeaux, cartes, brochures, documents…), rendez-vous sur la boutique du réseau : http://boutique.sortirdunucleaire.org 
Réseau "Sortir du nucléaire" Fédération de 924 associations et 54 000 personnes agréée pour la protection de l’environnement http://www.sortirdunucleaire.org/  Communiqué de presse commun avec Sud-Rail – 19 novembre 2011 Information de dernière minute – Le transport à haut risque de la France vers l’Allemagne avancé d’une journée Un transport de déchets nucléaires extrêmement radioactifs va à nouveau traverser la France d’Ouest en Est, ainsi qu’une partie de l’Allemagne, exposant ainsi les populations et les agents SNCF au risque nucléaire. Initialement prévu ce jeudi 24 novembre, le départ du train depuis le terminal ferroviaire de Valognes est avancé d’une journée par Areva et la SNCF pour tenter d’éviter la mobilisation d’ampleur, actuellement en préparation. Le convoi devrait donc quitter Valognes le mercredi 23 à 14h36. 
Les deux trajets envisagés par les autorités à partir d’Amiens restent inchangées, le convoi pourrait prendre la direction nord vers Arras ou la direction sud vers Reims. Onze conteneurs transporteront 301 fûts de déchets de très haute activité « retraités » à l’usine Areva de la Hague (Manche).  Tchernobyl roulant : l’Europe à nouveau sous la menace d’un convoi nucléaire à haut risque L’inventaire officiel de radioactivité de ce transport s’élève à 3 756,5 pétabecquerels (Pbq), soit 3,75 milliards de milliards de becquerels de becquerels. A titre de comparaison, ce convoi transportera donc plusieurs fois la radioactivité émise lors de la catastrophe de Tchernobyl [i]. Eparpillée dans l’environnement, la radiotoxicité potentielle [ii] de ce convoi suffirait à empoisonner l’ensemble de l’espèce humaine [iii].  Des protections insuffisantes pour transporter les déchets extrêmement radioactifs Les colis de déchets radioactifs vont être transportés dans des emballages blindés (les castors HAW 28 m) mais les exigences de sûreté de ce transport imposées par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) sont notoirement insuffisantes pour résister aux hypothèses d’accidents et d’attaques les plus graves. [iv]. 
Ainsi un déraillement du convoi radioactif dans un tunnel à deux voies, suivi d’une collision par un train chargé de matières inflammables qui prendrait feu, pourrait conduire à la dispersion des déchets radioactifs [v]. Un feu d’hydrocarbures atteint près de 1 200 °C en une vingtaine de minutes ; dans un tunnel, il peut monter jusqu’à 1 600 °C et durer des heures. Or l’emballage des déchets vitrifiés est conçu pour résister à un feu de 800 °C pendant trente minutes. De même les emballages ne résisteraient pas à certaines attaques terroristes ou à un crash d’avion de ligne. Enfin, ce convoi doit s’arrêter plusieurs fois sur des triages dont l’état des voie s de service est l’occasion de nombreux déraillements. Ce convoi dépassera les 2 000 tonnes et un écartement de voie n’est pas à exclure. Loin de vouloir être alarmistes, nous pensons que ces hypothèses doivent être envisagées puisque pas moins de 5 % des accidents sont plus graves que les scénarios envisagés et que la catastrophe de Fukushima a démontré que l’impensable pouvait arriver.  Des travailleurs SNCF dangereusement exposés 
Une fois de plus, sur ce convoi, ni les conducteurs, ni les agents de manœuvre ne seront équipés de dosimètres individuels, contrairement aux forces de police présentes dans le train. Avec ce transport très hautement radioactif compris dans les 500 trains de déchets radioactifs qui traversent la France chaque année, les cheminots sont réellement exposés et pour certains peuvent dépasser la dose limite annuelle. Tant que la SNCF ne fera pas une réelle évaluation des risques, le syndicat Sud-Rail appelle tous les agents pouvant intervenir sur ce train à exercer leur droit de retrait.  Un transport sans assurance réelle Si la radioactivité de ce transport se dispersait à cause d’un accident ou d’un attentat, Areva serait quasiment déchargée de toute responsabilité. La responsabilité financière maximale d’Areva est limitée à 22,9 millions d’euros [vi]. Qui peut croire qu’un accident impliquant une telle radioactivité coûterait aussi peu ? Ce transport roulera donc quasi sans assurance réelle.  Une seule issue : sortir du nucléaire Ce transport a pour seule raison d’être une transaction commerciale entre Areva et les industriels nucléaires allemands, qui ont envoyé ces déchets en France pour s’en débarrasser provisoirement. En outre, il fait peser sur la tête des populations une véritable épée de Damoclès et expose l’Europe entière au risque de contamination radioactive. Aujourd’hui, le parc nucléaire français produit chaque année plus de deux convois similaires de déchets vitrifiés aussi ingérables que dangereux, pour des durées extrêmement longues. Poursuivre dans cette voie en léguant des déchets radioactifs aux générations futures et en les transportant sur de si longues distances est totalement insensé. Il est urgent de sortir du nucléaire et il existe des alternatives crédibles au nucléaire, reposant sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables, qui ne demandent qu’à être mises en œuvre.  
Plutôt que de jouer à des paris hasardeux en attendant l’accident, les responsables politiques français devraient plutôt arrêter les transports de déchets et s’engager immédiatement pour une sortie du nucléaire.  Informations, trajets et horaires : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-La-Hague-Gorleben  Contacts : Réseau "Sortir du nucléaire", Laura Hameaux (06 85 23 05 11), Charlotte Mijeon (06 75 36 20 20), Sophie Morel (06 21 58 31 01) Sud-Rail : Philippe Guiter (06 28 94 82 99) Attachée de presse : Opale Crivello (06 64 66 01 23)  
[i] En effet, selon une étude du ministère de l’Énergie des États-Unis, la radioactivité émise lors de l’accident de Tchernobyl représente 1 900 pétabecquerels (Health and environmental consequences of the Chernobyl nuclear power plant accident, US Department of Energy, 1987).
 [ii] La radio-toxicité est la toxicité radioactive que peut subir un organisme exposé à des éléments radioactifs par ingestion ou inhalation. 
[iii] La toxicité radioactive des déchets nucléaires vitrifiés est mesurée en sievert et peut être rapportée à la production électrique du combustible usé. Les déchets radioactifs vitrifiés représentent ainsi des dizaines de milliards de sieverts par gigawatt électrique par an (Sv/GWe. an) à leur sortie des usines de La Hague. 
[iv] En savoir plus sur les exigences réglementaires de sûreté pour ce transport : http://asn.fr/index.php/Les-activites-controlees-par-l-ASN/Transports-de-matieres-radioactives/Les-colis2/Caracteristiques-des-differents-types-de-colis 
[v] Etude Wise Paris 2002 (p. 42-46), Les transports de l’industrie du plutonium en France. http://www.wise-paris.org/francais/rapports/transportpu/030219TransPuRapport.pdf 
[vi] Ce régime est défini par la convention de Paris du 29 juillet 1960 modifiée, sur la responsabilité civile dans le domaine de l’énergie nucléaire et la convention complémentaire de Bruxelles du 31 janvier 1963 modifiée. Ces conventions ont ensuite été introduites dans les différents droits nationaux des pays signataires (en France, la loi n° 68-943 du 30 octobre 1968 modifiée, en Allemagne, la loi du 23 décembre 1959 modifiée). Brennilis : La transparence absolue ! — www.la-bas.org http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2302  On en rêvait ! Piqué au vif après un article, EDF supprime ses pubs dans La Tribune.  
ooOOOoo  AUTRES VOIX, AUTRES VOIES  
D’autres agendas sont possibles.  
Angers : http://alter49.org/ Bruxelles : http://bxl.indymedia.org/ Bordeaux : http://gironde.demosphere.eu/ Clermont/Auvergne : http://auvergne-indymedia.org/ Dijon : http://www.brassicanigra.org/ Grenoble : http://grenoble.indymedia.org/ Lille : http://lille.indymedia.org/ Lyon : http://rebellyon.info/ Marseille/Sud-Est : http://millebabords.org/ et http://leramassis.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1&Itemid=29 Nantes : http://nantes.indymedia.org/ Paris/Ile-de-France : http://www.demosphere.eu/ http://letohubohu.free.fr/ Rennes : http://rennes-info.org/ Rouen : http://raf.apinc.org/ Saint-Étienne : http://lenumerozero.lautre.net/ Toulouse : http://toulouse.indymedia.org/spip.php?page=agenda Troyes/Aube, Champagne : http://rama01.free.fr/3/agenda.htm#dr De la région parisienne à l’Ariège en passant par la Belgique http://rezo.net/agenda (sélection du Portail des copains dans le réseau Démosphère)  A lire…  Un peu partout… www.agoravox.fr www.article11.info www.bakchich.info http://www.bastamag.net/ http://bellaciao.org/fr http://labrique.net/ http://www.cequilfautdetruire.org/ http://www.cip-idf.org/ http://consom-solidaire.over-blog.com/ http://www.apeas.fr/IMG/lettre/lettre_20110217_c3f70_fr.html (la Dynamo traverse le sud) http://dissent-fr.eu/ http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/ (notes de lecture et débats) http://rl.federation-anarchiste.org/spip.php?page=sommaire http://www.france.attac.org/spip.php?page=agenda http://www.le-tigre.net/ http://www.magmaweb.fr/spip/ (Lieux communs) http://www.medelu.org/spip.php?article708 (Mémoire des luttes) http://www.monde-diplomatique.fr/rendez-vous/ http://nopasaran.samizdat.net/ https://paris.indymedia.org/ http://www.les-renseignements-genereux.org/postillon/ http://www.pratiques.fr/ (Cahiers de la médecine utopique) http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/spip.php? http://www.zite.fr/ S’abonner à la Lettre des OC (objecteurs de croissance) : http://les-oc.info/lettre/   A vivre  http://colibris.ning.com/?xg_source=msg_mes_network http://partipirate.org/blog/ http://www.reseau-relier.org/ http://www.recit.net/

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