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Référence de la petite annonce : 15686
Je propose dans la catégorie : écologie
Site Web
annonce déposée le : 07-06-2011
Par : sylviedubuc
Fukushima : les retraités prennent la relève !

image de l'annonce 15686


Prise de conscience et de responsabilité de la part de ces personnes.
Une autre façon de prendre le destin de la Terre et de l'humanité en main. 
Action impressionnante ! 
Avec tout mon sincère respect. Je les remercie ! 
Sylvie Dubuc


Des retraités japonais prêts à intervenir à Fukushima

TOKYO (Reuters) - "Je serai mort avant d'avoir un cancer !", s'exclame Yasuteru Yamada qui, à 72 ans, a levé une armée de 270 bénévoles retraités pour nettoyer le site nucléaire de Fukushima-Daichii, dévasté par le séisme et le tsunami du 11 mars dans le nord-est du Japon.

Cet ingénieur à la retraite pense qu'il a encore quelques belles années devant lui mais il ne redoute pas les effets des radiations sur sa santé. Ce qui l'anime, ce n'est pas l'appât du gain, mais tout simplement le sens du devoir.

Pour cet homme qui a travaillé pendant 28 ans pour la société Sumimoto Metal Industries, le nettoyage du site de la centrale accidentée est une tâche trop vaste, complexe et importante pour être laissée au seul opérateur, Tepco, mis en cause pour sa gestion calamiteuse de la plus grave catastrophe nucléaire civile depuis Tchernobyl.

Il souhaite que les pouvoirs publics prennent le relais avec ses bénévoles aux tempes argentées et à l'expertise certaine en matière d'ingénierie civile et de BTP, prêts à intervenir sur une base purement bénévole, à la manière, dit-il, de la Croix-Rouge.

Dans un premier temps, le gouvernement nippon a réagi très fraîchement à son offre de services spontanée. Un collaborateur du Premier ministre Naoto Kan a même rejeté l'idée en parlant d'un "corps de volontaires au suicide".

Trois d'entre eux ont été victimes de malaise ce week-end en raison, semble-t-il, d'une chaleur excessive, et deux techniciens de la centrale de Fukushima ont reçu des doses de radiations très supérieures aux normes admises, ce qui accroît leur vulnérabilité au cancer et à d'autres maladies.

"MISSION SUICIDE"

"Le problème, c'est que la première vague de techniciens mobilisés est venue pour l'argent. Ils n'ont élevé, de ce fait, aucune objection aux conditions de travail", explique Yasutera Yamada, qui plaide pour une sécurité renforcée. "Nous, c'est le contraire: parce que nous fonctionnons sur une base bénévole, nous pouvons dialoguer avec Tepco sur un pied d'égalité."

L'opérateur espère arrêter d'ici janvier les trois réacteurs qui ont connu un état de fusion. Il faudra ensuite une décennie, voire plus, pour évacuer le combustible - uranium et plutonium - et "sécuriser" le site.

Kazuhiko Ishida, un ouvrier du BTP de 63 ans de la préfecture de Shiga, fait partie des volontaires mobilisés par Yamada. Signe particulier: il a participé, dans sa jeunesse, à la construction de l'enceinte extérieure du réacteur n°1 de Fukushima.

Aujourd'hui, il admet avoir des "sentiments très mitigés" face à la destruction de cette enceinte à la suite d'une explosion à l'hydrogène.

"Lorsque j'ai informé ma femme de ma décision de retourner sur le site accidenté, elle m'a simplement répondu de faire ce que je croyais devoir faire", raconte Ishida.

Yasuteru Yamada a été reçu lundi par le ministre du Commerce, Banri Kaieda, dont les services chapeautent l'Agence japonaise de sûreté nucléaire (Nisa), et qui a paru à l'écoute de son idée d'un corps de bénévoles.

"Selon les situations, une mission suicide pourrait se révéler nécessaire", assure Yamada qui ajoute toutefois: "Ce serait, bien sûr, une mesure en tout dernier ressort. Je pourrais me porter volontaire pour semblable mission mais chacun doit décider en son âme et conscience."

Jean-Loup Fiévet pour le service français


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Cette page, mise en ligne le 07-06-2011, a été consultée par 442 visiteurs
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