5.4.45
Accès membres

Mon identifiant
Mot de passe
Mot de passe perdu S'inscrire
Accueil
Le calendrier des activités Par activité ou région Annoncer mon activité Déposées récemment
Les petites annonces Consulter la liste Publier mon annonce
Les professionnels par activité et région Sous forme de liste En mosaïque
Séances individuelles Sous forme de liste En mosaïque
Enregistrements audio *
Inscription Bulletin du site (gratuit) Particuliers (gratuit) Professionnels
Mon compte Ma fiche de l'annuaire Mes annonces
La charte et l'éthique
Mode d'emploi
Recherche
Envoyer un message
4445 inscrits, 476 connectés
Référence de la petite annonce : 10556
Je propose dans la catégorie : spiritualité
Site Web
annonce déposée le : 04-01-2010
Par : avi
Réflexions sur la Conscience de Qui Nous Sommes
Merci à Éric, pour le lien de ces belles réflexions sur la conscience de Qui Nous Sommes Vraiment!
Puisse 2010 te combler de Bonheur et de Paix!
Puisse-tu goûter à leurs fruits délicieux!

Nous ne sommes pas des corps, mais des êtres de Lumière et d'Amour!
La Vie ne s'arrête jamais!
Avec Amour
Avi

Suite: http://perlesdebonheur.blogspot.com/


Rumi - Deviens le Ciel


A l'intérieur de ce nouvel amour… meurs !
Ton chemin commence de l'autre côté
Deviens le ciel
Perce une brèche dans le mur de ta prison
Libère toi
Fais le maintenant
Sors comme quelqu'un soudainement né à la couleur
Fais le maintenant
Tu es recouvert d'un nuage épais
Glisse toi sur le côté
Meurs… et sois calme
La quiétude est le signe le plus évident que tu es mort
Ta vie ancienne n'était que course éperdue loin du silence
La pleine lune qui laisse sans voix apparaît maintenant...




Scott Kiloby : l'apparence et la conscience

Oui, vous pouvez commencer par la question " Qu'est-ce qui n'est pas complet dans mon expérience présente ?" Lorsque vous trouvez quelque chose qui est incomplet, remarquez que c'est une apparence. Voyez qu'il y a une conscience qui le voit, et que lorsque vous recherchez la limite entre la conscience et ce qui apparaît comme "incomplet" (que ce soit une pensée, une émotion, une expérience...) vous voyez que l'apparence n'a pas d'existence indépendante de ce qui la voit. Exprimé autrement, il n'est pas possible d'expérimenter "l'incomplet" sans conscience.

En mettant l'accent sur la pensée, plutôt que dans la reconnaissance de la conscience comme l'espace non divisé dans lequel toutes les pensées vont et viennent, nous faisons apparaître les limites comme réelles. Ce sont ces limites qui donnent ce sens de "l'incomplétude", de la séparation. Ces limites donnent le sens d'un "moi séparé", qui croit avoir quelque chose à faire ou non.

Lorsque cette séparation est résolue, il y a une tendance à ne pas agir d'un point de vue auto-centré. Cela ne vient pas de la morale ou en étant juste par rapport à nos pensées sur la conscience, mais par la reconnaissance de la compassion naturelle et de l'amour toujours inhérentes à la non séparation.

Ce ne sont que des mots jusqu'à la reconnaissance directe de la conscience, comme la base qui ne change jamais. Ainsi l'introduction à la conscience est plus cruciale, véritablement, que toutes nos pensées ou croyances sur la conscience et ce que l'on doit faire ou ne pas faire...
OAStudyGroup

Reconnaître la conscience signifie permettre à la conscience de se reconnaître elle-même, plutôt que d'être centré sur les pensées ou autres apparences qui se manifestent dans la conscience. Si des pensées se présentent, on les laisse retomber gentiment d'elles-même dans l'espace de la conscience. Nous ne bougeons pas pour comprendre les pensées qui arrivent ou pour ajouter une analyse intellectuelle... Simplement on permet qu'elles soient dans l'espace telles qu'elles sont.

Le message principal est celui-ci : Là, maintenant, reconnaissez la conscience présente. Ne bougez pas pour manipuler quelque apparence que ce soit dans la conscience. Voyez que l'apparence n'est pas séparée de la conscience.
"Living Realization"
   

Rupert Spira : La Conscience...



La Conscience n'est pas seulement le témoin mais aussi la substance de chaque objet qui apparaît en elle.
Chaque objet est fait de Conscience et est une expression de la Conscience.
Pour commencer nous comprenons les objets comme apparaissant à la Conscience.
Puis nous comprenons qu'ils apparaissent dans la Conscience.
Et ensuite nous comprenons qu'ils apparaissent en tant que Conscience.
De cette façon, la Conscience réabsorbe le corps, le mental et le monde en elle-même.
Et cette formulation n'est pas tout-à-fait exacte, car elle suggère qu'un objet est venu d'une certaine manière, de l'extérieur et est apparu dans la Conscience, et que cette Conscience prend l'objet en elle-même.
Quoi qu'il en soit, la Conscience "est" en premier, avant l'apparence de tout objet. Notre toute première expérience en tant que nouveau né a été expérimentée par cette même Conscience qui est présente maintenant, et lit ces mots.
Bien sûr, parler "d'avant" n'a aucun sens, car lorsqu'il n'y a pas d'objets, il n'y a pas de temps, mais nous devons accepter les limitations du langage.
Ce n'est pas que la Conscience prenne l'objet en elle-même. La Conscience prend la forme de l'objet apparent, au travers des facultés de ressenti et de perception, tout en restant toujours elle-même.
Au départ la Conscience s'identifie avec les objets et ce faisant, elle semble s'oublier elle-même. Plus tard, elle prend la forme des objets sans s'oublier elle-même.
Lorsque la Conscience semble s'oublier elle-même, "l'objet" est expérimenté comme un objet avec son existence propre séparée. Lorsque la Conscience prend la forme d'un objet sans s'oublier elle-même, "l'objet" est expérimenté comme une expression de la Présence même.
En réalité, la Conscience prend la forme de chacune de nos expériences. De cette façon, nous, Conscience, nous nous connaissons comme étant toute chose.
La vacuité transparente, lumineuse, vide, connaissante de la Conscience prend la forme de la totalité de notre expérience. Elle se connaît en tant que chaque chose.
La Conscience est toujours elle-même et pourtant, en s'identifiant exclusivement avec un objet, le corps-esprit, elle semble devenir quelque chose. Elle semble devenir un objet.
En se désidentifiant de l'objet, elle se réalise elle-même comme sujet. Elle se réalise comme n'étant rien, vide, c'est-à-dire comme n'étant pas un objet, pas une "chose".
Comme elle reconsidère l'objet à partir de sa position de sujet, elle réalise que le sujet - i.e. elle-même - entre dans la composition de l'objet. Elle se réalise en tant que toute chose.
Cette condition pourrait être appelée l'Amour. C'est l'état naturel dans lequel la vacuité du témoin est libérée de toute objectivité ou limitation et se réalise comme étant la substance même de toute chose. La Conscience se connaît comme toute chose.
Elle réalise que chaque chose est inclue en elle et est une expression d'elle-même.
Cela dépasse le sujet et l'objet. Le sujet et l'objet s'écroulent dans ce qui est derrière, au-delà et en eux. Nous pourrions appelé cela l'Etre.
La Conscience devient quelque chose, puis rien, puis toute chose, et reste cependant toujours elle-même.
La Conscience ne va jamais nulle part. Elle ne devient jamais rien.
Il n'y a que la Conscience, il n'y a que l'Etre, qui simultanément crée, est témoin, exprime et s'expérimente elle-même dans chacune de nos expériences.


Bob Adamson : la conscience parle à la conscience



Regardez de plus près le « Je suis ». Ce n’est pas « J’étais », ni « Je serai ». Il exprime cette Présence. C’est la présence pure. « Je suis ». Présence ! Ce n’est ni le passé, ni le futur. L’actualité est toujours dans le présent. Vous n’avez pas à utiliser le terme « Je suis ». La pensée première « Je suis » est trop subtile pour le mental, c’est pourquoi il ajoute « Je suis ceci », « Je suis cela », « Je suis peureux » « Je suis en colère », « Je suis anxieux, déprimé » ou autre.

Regardez simplement cette pensée comme l’expression de la présence. Alors, que devez-vous être ? Vous devez être cette présence. Elle est tout ce qui est. C’est l’omniprésence.

Ces mots sont la présence. C’est ainsi qu’ils apparaissent. Ils apparaissent au présent. Alors que vous entendez ces mots, ils apparaissent dans le présent. Cette chaise sur laquelle je suis assis est présence. Vous êtes présence. Tout est présence. Tout est Cela. Nous prenons l’apparence pour la réalité, plutôt que de regarder l’essence, qui est présence.

Q : Il n’y a pas de processus d’éveil à cette compréhension. Est-ce vrai?

Oui, c’est vrai. Si c’est l’omnipotence, l’omniscience et l’omni-présence, qui et quand en a-t-on jamais été séparé ? Qui, quand et comment pourrait-on en être séparé ? Si l’idée de séparation est vue pour ce qu’elle est : une croyance erronée, un fantôme, quel processus pourrait-il y avoir ?

Nous nous sommes hypnotisés en croyant que nous sommes ce « je » séparé, cette entité séparée, cet individu. Cela ne va pas mourir en une nuit ou immédiatement. Voir est immédiat, mais les vieilles habitudes vont revenir encore et encore, car ces formes sont des répétitions. Ce sont des répétitions de formes de pensées sur qui et ce que je pense être.


Q : Il y a une telle conception erronée de l’illumination, comme s’il y avait un endroit à atteindre, un endroit où il fallait être…

Qu’est-ce qui est illuminé ? Ou qui ? C’est seulement le « moi » qui croit ne pas être illuminé ou pas entier, pas complet. Si vous regardez, vous verrez que ce « moi » n’est qu’une image, qu’une idée. Il ne peut voir de lui-même, il ne peut être conscient. Il n’a aucun pouvoir. Alors, cette pensée qui n’a aucun pouvoir, comment peut-elle devenir entière ou complète ? De par sa nature, la pensée divise. Tout le processus de la pensée n’est qu’une division en couples d’opposés. Si sa nature même est de diviser, comment pourrait-elle devenir complète ? Vous devez voir que le seul moment où il y ait complétude, c’est quand il n’y a pas de pensée. Elle est là et l’a toujours été.


Q : Quand on entend ce message, on pense souvent qu’il faut arriver à l’absence de pensée.

Oui, ce qui est également faux, car il s’agit seulement de voir la pensée et comprendre son fonctionnement. Elle perd alors son emprise. Il faut bien comprendre que le « moi » ne peut rien changer. Le « moi » c’est le mental et le mental ne peut changer le mental.

Q : Préférer le silence par la méditation, c’est donc manquer le but ?

Comment pourrais-je préférer le silence au bavardage ? Quelle différence peut-il y avoir puisque tous deux ne sont qu’apparence ? Rien n’a touché la conscience que je suis. Rien ne peut la contaminer et rien ne peut s’en approcher. Elle est sans corps, sans esprit, ne naît, ni ne meurt.


Q : Le monde est actuellement dans une quête de perfectionnement du soi. Qu’en dites-vous ?

Tout cela est de nouveau fondé sur ce centre-moi apparent, le « moi » et « l’autre ». Dès qu’il y a un « moi », qui est un point de référence, il doit y avoir « l’autre ». Si la colère apparaît, il doit y avoir un «moi» qui puisse être en colère. Si c’est la peur, il doit alors y avoir un «moi» qui puisse avoir peur. S’il s’agit d’une apparente dépression, il doit y avoir un «moi» qui puisse être déprimé. Ce «moi» est fondé sur le passé.

Si je vois clairement que ce « moi » n’est qu’une idée, une idée ou une image, que ce n’est pas le centre, que ce n’est pas solide, qu’il n’y a là, rien de solide, qu’il n’y a pas de centre, alors, quand toutes ces choses se manifestent, elles sont envisagées différemment. C’est une expérience fraîche et nouvelle qui se produit maintenant. Si nous sommes identifiés au «moi», quand elles se manifestent, elles sont nommées à partir du passé, c’est « la peur », « la dépression ». Mais si elles sont vues et non nommées, que se passe-t-il ?

Elles disparaissent.


Q : Qui sommes-nous l’un pour l’autre ?

La conscience parle à la conscience. Comment pourrait-il en être autrement ? Pouvez-vous concevoir ou percevoir quoi que ce soit en dehors de la conscience ? Non ! Toute cette manifestation doit donc être le contenu de la conscience. Maintenant, le contenu de la conscience peut-il être différent de la conscience ? C’est la conscience qui parle à la conscience, la présence qui parle à la présence - l’intelligence-énergie.


Précédente Suivante
Cette page, mise en ligne le 04-01-2010, a été consultée par 551 visiteurs
Sites partenaires - Contact - Flux Rss - Mode d'emploi - Charte