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Référence de la petite annonce : 8956
Je propose dans la catégorie : texte à lire
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annonce déposée le : 23-07-2009
Par : nicoledumont
Il n’y a que l’ego pour résister ainsi…

La question d’introspection : « Qu’est-ce que je n’aime pas et qui se répète dans ma vie ? » qui a clôturé mon dernier envoi, nous ramenait à nos croyances limitatives.  Les croyances à transmuter finissent toujours d’une manière ou d’une autre par se retrouver dans la catégorie de l’image de soi.
Mon expérience à la fois personnelle et de coach de l’âme me place devant le constat qu’une grande majorité de gens est touchée par ce que nous appellerons : le syndrôme de culpabilité fondamentale. Et j’ai une forte tendance à croire que nous nous incarnons avec cette croyance.
N’avez-vous pas remarqué que vous-même et bien des gens autour de vous possèdent de beaux talents, ont un grand potentiel et mènent pourtant une « petite vie » où ils ne sont pas reconnus ou connaissent un succès très mitigé. Que ce soit dans le domaine relationnel ou professionnel, la vie semble les nourrir au compte gouttes, comme si l’abondance fuyait devant eux comme un mirage !

Que vous assistiez à des présentations de projets novateurs, participiez à des ateliers, lisiez ou entendiez des témoignages, vous constaterez souvent qu’il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus…
Parfois, on sera débordant d’enthousiasme, pensant que cette fois-ci sera la bonne et à d’autres moments on est plutôt désabusé et on n’ose même plus croire que notre situation pourrait changer. On se dit : ce n’est pas pour moi. Et dire que nous créons cet enfer de toutes pièces ! N’est-ce pas extrêmement frustrant et démobilisant ! Oui, bien entendu, mais cet inconfort est en même temps un puissant déclencheur à vouloir faire cesser la situation et à chercher d’autres avenues.
Qu’est-ce donc qui nous fera devenir des êtres qui méritent le bonheur et l’abondance ?
Y a-t-il quelque chose de plus à faire ?
Pour ma part, ayant donné plus que mon meilleur toute ma vie, j’en suis venue à écarter cette hypothèse avec certitude. Alors s’il n’y a rien à faire, il reste à ÊTRE !
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : être digne ou ne pas l’être. Vous souvenez-vous de la formule : Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir….? Transformons-la avec notre conscience actuelle : « Cher esprit, je ne me sens pas digne de ta présence en moi, mais j’ouvre humblement mon cœur pour être guérie de cette croyance » Et la Présence pourrait souffler à notre oreille intérieure : « Tu es une enfant de la Lumière ; rentre à la maison, il y a si longtemps que tu es attendue !  »

Dans une période où je me sentais troublée, j’ai formulé mes résistances intérieures sous forme de conversation entre cette partie de moi, l’ego et l’Esprit en moi que je nomme ici la Présence. Je vous la partage en toute humilité, sachant que nous sommes plusieurs  à être parfois assaillis par le doute
 (même à un degré minime…..) en dépit de toutes nos connaissances sur les lois divines…..

Ego – J’ai vécu plusieurs expériences et j’ai appris comment la vie fonctionne. Avant, j’étais confiante et je ne me méfais de personne. Maintenant je suis plus prudente et je sais être sur mes gardes.

Présence – Est-ce que ta qualité de vie s’en est vue améliorée ?

Ego -  Peut-être pas, mais au moins, je n’ai plus la même naïveté ; j’ai perdu quelques illusions sur la   droiture des humains, sur l’amour, sur mon idéal d’un monde juste et je me vois maintenant plus réaliste.

Prés. - Cela t’apporte-t-il plus de paix et de bonheur ?

Ego -  Silence…


Prés. - Le bonheur est-il vraiment ce que tu cherches ?


Ego - Le bonheur, le bonheur !! Cela fait justement partie de l’illusion ! Nous sommes ici pour évoluer
et cela ne se fait pas sans efforts…

Prés. - Que penses-tu des gens qui ne font pas d’efforts ?


Ego – Je crois qu’ils sont ou naïfs ou paresseux et dans les 2 cas ils espèrent que tout leur sera offert.
Pour qui se prennent-ils donc ! Je ne supporte pas les gens qui se comportent comme si tout leur était dû !

Prés. – Dis-moi, comment réagis-tu quand on te fait un cadeau inattendu ?


Ego – Je dis merci et j’apprécie, mais je me sens un peu redevable, car je n’ai rien fait pour le mériter.


Prés. – Et si je te disais que tu n’as rien à mériter. Donnes-tu des cadeaux à tes enfants parce qu’ils les
méritent ou parce que tu les aimes ?

Ego – Hum ! Là tu marques un point !


Prés. – Je ne suis pas là pour gagner ou perdre, mais simplement pour t’annoncer que tu es aimée au-
delà de tout ce que tu peux imaginer et que tu n’as rien à faire pour mériter cet amour. Tu es un enfant de la grande famille universelle.

Ego – C’est bien beau tout ça, mais ce n’est pas cela qui payera mes comptes ?


Prés. – Laisserais-tu tes enfants sans assistance ?


Ego – Tu m’agaces à la fin avec mes enfants !


Prés. – C’est pour te permettre de faire un parallèle entre l’amour Divin et celui que tu éprouves pour
tes enfants. L’amour d’un parent est ce qu’il y a de plus près de l’amour inconditionnel.

Ego -  Mais je ne suis plus une enfant ! Comprends-tu que j’ai plein de responsabilités et que c’est
souvent lourd à porter. Pas toujours évident de trouver le bonheur dans tout cela ! On voit bien que tu n’es pas incarné !

Prés. – T’es-tu déjà demandée si l’énergie universelle trouvait son mandat lourd à porter ?


Ego – J’avoue n’y avoir jamais pensé. Mais… ce doit être toujours simple et sans effort puisque Dieu
est branché sur la Source du courant !

Prés. – Nous y sommes ! C’est justement cela la différence ! N’aimerais-tu pas toi aussi t’abreuver à
une source intarissable et vivre une vie plus facile ?

Ego – Qu’est-ce que tu me demandes là, de me prendre pour Dieu ?


Prés. – As-tu oublié que tu es enfant de Dieu depuis toujours ? Et moi je suis cette présence en toi pour
te rappeler ton appartenance à la grande famille universelle. Et à ce titre, chaque membre a le privilège d’avoir accès à l’abondance infinie.

Ego – Il doit y avoir des conditions là-dessous….


Prés. – Oui, une seule, et je sais qu’elle représente pour toi un grand défi ; c’est de changer ta vision
du monde. C’est justement d’enlever toutes les conditions. Tu es invitée à pénétrer dans l’univers de l’amour, là où il n’y a aucun jugement, aucune hiérarchie, aucune peur du manque, là où les besoins de tous et chacun peuvent être comblés sans qu’il y ait à prouver ou à travailler dur. Et je vais te le dire autrement en m’adressant seulement à ton cœur : Je t’invite à t’ouvrir et à croire en toute humilité et aussi en toute fierté, que tu mérites d’être traitée comme un membre d’une famille royale, parce que c’est ce que tu es et as toujours été.

Ego – Si ce que tu dis est vrai, pourquoi Dieu m’a-t-il laissée croire que je devais tout faire par moi-
même ?

Prés. – C’est ce que vous appelez le libre arbitre. L’amour ne force ni ne retient. Ne crois-tu pas que
l’amour le plus grand est celui qui te laisse ta pleine liberté ?

Ego – Silence ……….. Serais-tu en train de me dire que j’ai moi-même choisi de me séparer de Dieu
alors que j’étais comblée ? Pourquoi ferait-on un tel choix ?

Prés. – Pour une raison qui pourrait être bien plus noble que ce qu’une conscience séparée peut imagi
ner. J’y reviendrai. Disons pour l’instant que tu as acquis un bon degré de maturité à travers tes expériences souffrantes et que tu es à un point tournant où ta vie doit prendre un sens nouveau, car tu frappes bien des murs et tu en perds ta joie de vivre. le sens-tu ainsi ?

Ego -  J’avoue que oui. J’ai fait ce qu’il faut toute ma vie et je suis essoufflée ; j’ai épuisé tous mes
savoir-faire et tous mes atouts ! J’ai perdu mes repères et maintenant, je n’ose plus rêver !

Prés. – Je sens une tristesse profonde en toi ; celle de l’enfant qui a quitté la maison et se languit de
revenir. Ton orgueil t’a fait croire : « Je peux le faire moi-même, je vais y arriver.» Tu vis un passage difficile, mais du point de vue où je suis, quelle grande nouvelle chère âme ! Tu te prépares à capituler, non pas comme on perd une bataille, mais comme on s’abandonne à plus grand et plus puissant que soi.

Ego – Et que dois-je faire pour que ce miracle arrive ?


Prés. – Peux-tu seulement te laisser faire et donner une chance à la vie de te démontrer que tu es sup
portée à chaque instant. Ce qui t’est demandé est de te confier entièrement à moi, qui suis ton identité divine et connais tous tes besoins réels. i parfois tu n’obtiens pas ce que tu as demandé, c’est que je mets tout en œuvre pour te procurer ce dont tu as réellement besoin et non ce que tu crois avoir besoin….

Ego – Si je comprends bien, ce n’est plus moi qui décide de ma vie ?


Prés. – C’est en effet à toi que revient le choix entre l’univers de la séparation, de la peur et des limites
ou l’univers de l’unité et de l’abondance pout tous.

Ego – Exprimé ainsi, cela ne donne pas très envie de rester où je suis ! Mais en ne décidant plus rien
par moi-même, j’ai l’impression de me laisser tomber, d’être indifférente à mes rêves.

Prés. – Au contraire ! C’est le temps de réanimer tes rêves. Penses-y, tu pourras à nouveau croire au
Père Noel, puisque tu seras branchée à la Source. Il n’y aura plus de limites aux miracles qui peuvent se produire dans ta vie !

Ego – J’écoute tes belles paroles et je n’arrive pas à croire que tout cela soit pour moi. Quelque chose
me dit que ce n’est qu’une illusion de plus. Comment redevenir aussi confiante qu’une enfant ?

Prés. – Tu vas dire que l’expression est surfaite, mais il n y a qu’une voie et c’est de lâcher prise. Ad
mettre avec humilité que tu t’es égarée. Tu étais  guidée et motivée par l’orgueil et tu comprends maintenant que celui-ci n’a aucune parenté avec l’amour.

Ego – Mais pourquoi ai-je tant de mal à croire que je mérite une vie si belle et si facile ?
Pourquoi en serais-je digne ?

Prés. – Ne te sentirais-tu pas coupable d’avoir laissé la maison, il y a fort longtemps ?


Ego – Cela semble logique mais je ne le ressens pas.


Prés. – Tu ne le ressens peut-être pas consciemment, mais n’as-tu pas souvent la preuve que tu te punis
et te sabotes, par la façon dont les choses tournent mal pour toi, malgré tes efforts et tes bonnes intentions ?

Ego -  Touchée ! Ce saboteur finit par me rendre amère et agressive…


Prés. – Cesse de te faire souffrir et abandonne-toi à ma présence aimante.


Ego – Qui me pardonnera de m’être ainsi égarée ?


Prés. - Il n’y a que toi-même pour t’être jugée si sévèrement. Tu ne pardonnes pas cette séparation
d’avec ton identité véritable. Tu t’es toi-même infligée plusieurs séparations de toutes sortes dans ton parcours et tu les as perçues comme des punitions alors qu’elles étaient purement des occasions de pardon à toi-même et à d’autres

A suivre…. la culpabilité fondamentale et le pardon

Nicole Dumont - auteure

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Cette page, mise en ligne le 23-07-2009, a été consultée par 344 visiteurs
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