Parmi les nombreux apports de l’aromathérapie en cancérologie, nous pouvons citer :
- Diminution des effets secondaires des traitements conventionnels anticancéreux.
- Stimulation des défenses immunitaires ; prévention des infections fréquentes au cours des traitements de chimiothérapie, dues en partie à l’effet d’immunosuppression induit par le traitement conventionnel.
- Drainage des émonctoires (foie reins) tellement utiles au cours des traitements de chimiothérapie (détoxication de l’organisme).
- Potentialisation de certaines chimiothérapies.
Certaines molécules extraites d’huiles essentielles sont capables d’induire l’apoptose cellulaire, c’est-à-dire de faire redevenir la cellule cancéreuse mortelle car nous savons qu’ une cellule maligne est immortelle par définition. Cette notion est très importante car elle montre des caractères réversibles d’une cellule cancéreuse.
Certaines HE ont une action antiangiogénique entraînant donc une diminution de la vascularisation de la tumeur)
L’aromathérapie peut être utilisée aux différentes étapes de la maladie.
Dès l’annonce de la maladie.
Pour combattre les angoisses, les peurs liées à la maladie et aux traitements.
Mais aussi tout au long des traitements conventionnels :
En pré ou post opératoire :
Pour la prévention des hématomes, pour une meilleure cicatrisation et prévention des
cicatrices chéloïdes, pour diminuer l’œdème lymphatique pouvant survenir après des
curages ganglionnaires.
Pendant la chimiothérapie :
Pour diminuer les effets secondaires : les troubles digestifs comme les nausées et vomissements, la diarrhée, les affections buccales, aphtes mycoses buccales.
Mais aussi pour diminuer la fatigue, symptôme fréquent dont se plaignent souvent
les patients en cours de chimiothérapie.
Egalement pour réduire des douleurs à type de polynévrites sensitivo-motrices induites par certaines chimiothérapies( le cisplatine, les taxanes).
Elles contribuent aussi à diminuer des problèmes cutanés, rougeur, sécheresse cutanée, fissures, hyper pigmentation cutanée et des problèmes unguéaux.
Pendant la radiothérapie : pour traiter ou prévenir les radioépithélites (rougeurs de la peau) induites par la radiothérapie, les autres effets secondaires plus tardifs de la radiothérapie, prévention des fibroses post radiques.
Pendant un traitement d’immunothérapie par exemple d’interféron pour limiter ses nombreux effets secondaires, les principaux étant une asthénie, un syndrome pseudo-grippal, des troubles psychologiques (irritabilité, insomnie, dépression…).
Pendant un traitement d’hormonothérapie : pour diminuer les bouffées de chaleur et les douleurs articulaires induites par ces traitements.
Pendant les soins palliatifs
Les soins palliatifs sont pratiqués par une équipe pluridisciplinaire dans une approche globale et individualisée pour soulager les symptômes physiques, prendre en compte les besoins psychologiques, sociaux et spirituels, dans le respect et la dignité de la personne soignée. Là aussi, l’aromathérapie a sa place pour aider le patient en fin de vie ainsi que sa famille.
Les voies privilégiées sont les massages et la diffusion aérienne. Des huiles essentielles peuvent être utilisées pour lutter efficacement contre la douleur et l’angoisse.
Après la fin des traitements conventionnels pour la prévention des récidives.
Il est important de poursuivre le traitement aromathérapique pour soutenir et relancer le système immunitaire, pour drainer ses émonctoires (foie, reins), pour agir sur le terrain de la personne.