Faire le plus beau cadeau à quelqu'un :
Ce n'est pas l'aider,
Ce n'est pas combler ses désirs,
Ce n'est pas lui apporter la sécurité,
Ce n'est pas l'Aimer. NON.
C'est lui donner sa liberté,
C'est l'accompagner quels que soient ses choix,
C'est lui montrer sa propre lumière,
C'est croire en lui,
ET SURTOUT,
C'est être à son écoute et lui donner l'occasion de s'Aimer...
On fêtait Noël bien avant la naissance de Jésus-Christ. Depuis l'antiquité,
l'homme a toujours fêté le solstice d'hiver. A partir de cette date, les jours
commencent à rallonger. Depuis que l'homme cultive, il attend avec impatience
le retour du soleil et le dégel, qui apporteront les promesses de fécondité de la terre, dont
dépendra la nourriture à venir.
- Dans l'Égypte ancienne, le soleil nouvellement né était représenté par l'image un jeune
enfant
- En Orient, le culte de Mithra, divinité de la lumière, voulait que l'on sacrifiât, le 25
décembre, un jeune taureau, pour célébrer la naissance du dieu solaire.
- Dans l'antiquité romaine, des réjouissances qui s'étendaient du 17 au 24 décembre
avaient lieu en l'honneur du dieu des semailles et de l'agriculture les "Saturnales".
- Cette date était aussi très importante dans l'empire romain parce que depuis le règne
d'Aurélien (275 après JC), l'empereur romain était considéré comme une incarnation divine,
et sa date symbolique de naissance était le 25 décembre. Lorsque les Romains se
convertirent au christianisme, la date resta, mais l'affectation changea !
- Au début du christianisme, la fête de Noël n'existait pas. Seule la résurrection du
Christ donnait lieu à une célébration.
- C'est à partir du IVème siècle que l'Église a adapté la fête païenne du Solstice,
en lui donnant un sens nouveau. Noël n'est pas la fête de la naissance de
Jésus, dont on ne connaît pas la date exacte, mais la célébration du Seigneur
venant dans le monde.
- La première messe de minuit fut célébrée le soir Noël de 440 par le pape Sixte
III.
Petit à petit, la fête de Noël va prendre la forme que nous lui connaissons
actuellement.
- Sous son règne Charlemagne instaura les trois messes de Noël, usage qui
s'étendit à tout son Empire !
- A partir du 12ème siècle, la fête de Noël devint la plus importante de l'Occident
chrétien.
Conte d'après Noël
Lorsque les bergers s'en furent allés et que la quiétude fut revenue, l'enfant de la
crèche leva sa tête et regarda vers la porte entrebâillée. Un jeune garçon timide
se tenait là... tremblant et apeuré.
- Approche, lui dit Jésus. Pourquoi as-tu si peur ?
- Je n'ose... je n'ai rien à te donner, répondit le garçon.
- J'aimerais tant que tu me fasses un cadeau, dit le nouveau-né.
Le petit étranger rougit de honte.
- Je n'ai vraiment rien... rien ne m'appartient ; si j'avais quelque chose, je te l'offrirais...
regarde.
Et en fouillant dans les poches de son pantalon rapiécé, il retira une vieille lame de couteau
rouillée qu'il avait trouvée.
- C'est tout ce que j'ai, si tu la veux, je te la donne.
- Non, rétorqua Jésus, garde-la. Je voudrais tout autre chose de toi. J'aimerais que tu me
fasses trois cadeaux.
- Je veux bien, dit l'enfant, mais que puis-je pour toi ?
- Offre-moi le dernier de tes dessins.
Le garçon, tout embarrassé, rougit. Il s'approcha de la crèche et, pour empêcher Marie et
Joseph de l'entendre, il chuchota dans l'oreille de l'enfant Jésus :
- Je ne peux pas... mon dessin est trop moche... personne ne veut le regarder !
- Justement, dit l'enfant dans la crèche, c'est pour cela que je le veux... Tu dois toujours
m'offrir ce que les autres rejettent et ce qui ne leur plaît pas en toi.
Ensuite, poursuivit le nouveau-né, je voudrais que tu me donnes ton assiette.
- Mais je l'ai cassée ce matin ! bégaya le garçon.
- C'est pour cela que je la veux... Tu dois toujours m'offrir ce qui est brisé dans ta vie, je
veux le recoller...
Et maintenant, insista Jésus, répète-moi la réponse que tu as donnée à tes parents quand
ils t'ont demandé comment tu avais cassé ton assiette... Le visage du garçon s'assombrit, il
baissa la tête honteusement et, tristement, il murmura :
- Je leur ai menti... J'ai dit que l'assiette m'avait glissé des mains par inadvertance ; mais
ce n'était pas vrai... J'étais en colère et j'ai poussé furieusement mon assiette de la table,
elle est tombée sur le carrelage et elle s'est brisée !
- C'est ce que je voulais t'entendre dire ! dit Jésus. Donne-moi toujours ce qu'il y a de
méchant dans ta vie, tes mensonges, tes calomnies, tes lâchetés et tes cruautés. Je veux
t'en décharger... Tu n'en as pas besoin... Je veux te rendre heureux et sache que je te
pardonnerai toujours tes fautes.
Et en l'embrassant pour le remercier de ces trois cadeaux, Jésus ajouta :
- Maintenant que tu connais le chemin de mon Coeur, j'aimerais tant que tu viennes me voir
tous les jours...