Bon voyage!"Par-dessus tout, votre imagination selon laquelle vous n’êtes pas libre
ne peut avoir aucun effet sur le fait que vous demeurez libre, toujours."
Finale
Salutations à nouveau, je suis Jeshua. Je suis venu en ce jour
pour poursuivre avec vous mes propos sur
un Cours en Miracles.
Vous avez choisi de consacrer l’année passée à votre Soi.
Vous avez choisi de consacrer l’année passée à Dieu.
Et, que vous le sachiez ou non,
vous avez choisi de consacrer l’année passée à moi.
Et à tout frère qui parcourt cette vie avec vous.
Et, entendez-moi bien, c’est la même chose.
Vous avez choisi de consacrer l’année passée
à la conscience de la vérité,
la vérité en vous que TOUT EST UN.
Je vous ai parlé de beaucoup de choses.
Ce jour n’est pas pour réviser.
Ce jour est pour l’amour, pour la paix, pour l’espoir et pour le courage.
A présent vous irez dans votre monde,
à travers votre vie, en tant qu’être différent.
Il ne vous est pas possible de passer une année
avec ce Cours en Miracles,
avec votre Soi, avec moi et avec votre Dieu,
tout en restant inchangé.
Vous n’êtes pas différent de votre réalité.
Car cela ne change pas.
Vous êtes le Fils de Dieu et vous le resterez,
indépendamment de vos imaginations, de vos illusions,
de votre espace et de votre temps.
Mais en tant que personnalité, en tant qu’être humain individuel,
vous ne pouvez être le même,
une fois que vous avez donné cette année à nous tous.
Cette année, nous avons parlé de beaucoup de choses.
Derrière tout cela, il y a le but simple de la création :
la paix, la paix absolue,
la joie, la joie absolue,
et le bonheur simple et non bridé.
C’est là la Volonté de Dieu pour vous et pour toute la Création.
C’est ma volonté pour vous.
C’est votre propre volonté pour vous-même et tous vos frères.
Même si vous l’imaginez autrement,
cela demeure ainsi.
La paix de Dieu ne connaît pas le doute,
ne connaît pas l’hésitation,
ne connaît pas l’incertitude,
ne connaît pas la peur.
Vraiment, la paix de Dieu va au-delà de la compréhension.
Ce n’est pas quelque chose dont nous pouvons parler avec des mots.
C’est quelque chose que vous expérimentez à l’intérieur de votre être.
Quand cette expérience arrive, elle ne vient pas seulement comme la vôtre,
mais également comme celle de tout frère.
Aussi, soyez assuré qu’en expérimentant la paix de Dieu
vous l’étendez à vos frères.
N’ayez pas le sentiment que vous pouvez, avec vos mots et votre penser,
convaincre quelqu’un d’autre au sujet de la paix de Dieu.
Prenez conscience que les mots
ne sont que des véhicules de communication,
uniquement destinés à générer l’expérience
et la prise de conscience au-delà des mots eux-mêmes.
Lorsque l’EXPÉRIENCE est là,
les mots sont libres de disparaître.
Vraiment, au Ciel il n’y a pas de mots,
seulement la paix.
Je vous ai parlé de votre penser.
Je vous ai dit de nombreuses fois que votre but n’est pas de penser,
mais d’aller au-delà de votre penser,
d’aller au-delà de votre analyse et de votre débat intérieur,
d’aller au-delà de votre impression ou de votre sentiment
que vous devez CHOISIR ce que vous allez faire,
ce que vous allez dire, où vous allez aller.
Car cela génère toujours du conflit.
Et la paix de Dieu est sans conflit.
Je vous ai parlé de nombreuses fois de vos valeurs,
et du fait que vos valeurs créent votre croyance en ce que vous êtes,
toute votre croyance en ce qu’est ce monde,
toute votre croyance en ce que vous DEVRIEZ faire,
et donc votre croyance en le choix lui-même.
Je vous ai dit de ne pas donner de valeur aux choses de ce monde,
car elles ne font pas partie de vous.
Elles n’ont rien à voir avec
votre vraie nature en tant que le Fils de Dieu.
Ainsi, sans vos valeurs,
vous n’êtes pas confronté au dilemme du choix.
Le choix devient alors rien de plus que la liberté.
Vous n’avez jamais à choisir entre deux options.
Car vous avez toujours tout.
Entendez-moi bien.
Vous ÊTES le Fils de Dieu.
Dieu vous a donné Lui-même.
Il n’y a rien qui ne soit pas vôtre,
rien qui puisse vous être enlevé,
rien qui puisse vous être ajouté.
Car vous êtes complet.
Et dans votre complétude vous êtes libre.
Vous êtes tellement libre que, en vérité, tout ce que vous expérimentez
est de votre propre fabrication, de votre propre choix.
Réjouissez-vous de savoir cela.
Car c’est dans la conscience que tout est de votre propre création,
qu’on trouve la conscience de la vraie liberté.
Ainsi je vous ai dit que vous êtes l’Enfant de Dieu,
co-créateur de Tout Ce Qui Est,
créé dans la liberté absolue,
pour demeurer absolument libre à jamais.
Il n’y a pas d’opposé à Dieu
qui pourrait vous enlever votre liberté.
Par-dessus tout, votre imagination selon laquelle vous n’êtes pas libre
ne peut avoir aucun effet sur le fait que vous demeurez libre, toujours.
Chaque frère est tout aussi libre que vous l’êtes.
Dans votre liberté ensemble vous devenez Un.
Car tout l’ensemble de votre liberté, chaque pensée, chaque acte
est accepté et honoré par chaque frère
comme étant ce que vous désirez.
De la même manière, vous avez conscience de chaque pensée,
chaque acte, de chaque frère.
Et votre nature véritable honore et accepte
ce que chaque frère désire.
Si bien que la Vie est une seule grande harmonie d’existence,
plus grandiose que votre esprit pourrait l’imaginer.
Je vous ai dit aussi que vos imaginations de mal,
de péché, de culpabilité, de tristesse,
de souffrance, de maladie et de mort
ne sont vraiment que des imaginations.
Je vous ai dit également que dans votre silence,
en lâchant vos pensées,
vous entendrez la Voix de Dieu,
qui vous portera au-delà de toutes les souffrances du monde.
Je vous ai demandé de faire le saut dans la confiance.
Au final, le saut dans la confiance est votre avancement, votre croissance,
votre mouvement jusqu’au point où vous pouvez dire victorieusement :
« Je ne sais pas ».
Lorsque vous dites avec votre esprit pensant :
« Je ne sais pas »,
vous vous ouvrez à l’unité que nous partageons tous.
Et alors, à partir de l’Unité,
Vous CONNAITREZ.
Vous connaîtrez, sans choix et sans conflit.
Simplement, vous VIVREZ votre vie.
Vous serez béni
et vous serez libre.
Si bien que vous êtes Dieu, co-créateur de Tout Ce Qui Est.
Vous êtes libre de faire et d’être tout ce que vous imaginez.
Néanmoins, vous ne pouvez être autre que ce que Dieu a créé.
Si bien que vous et votre frère êtes Un.
Ce monde est basé sur la croyance que les êtres peuvent être séparés.
La pierre angulaire de ce monde est la peur
qui provient de la croyance en la séparation.
La séparation n’est pas.
Je vous ai dit que votre frère est votre Soi.
Je vous ai dit que tout ce que vous donnez est donné à votre Soi.
Sur cela vous n’avez aucun choix.
Votre frère est un chemin vers votre liberté et votre salut.
Car en voyant votre frère comme votre Soi,
vous LUI permettez votre propre liberté.
Vous le libérez de votre propre péché.
Vous le libérez de votre propre culpabilité.
Et dans votre conscience qu’il ne peut mourir,
vous trouvez votre propre vie éternelle.
Mais d’un autre côté,
lorsque vous étendez de la colère, ou vos peurs,
à votre frère,
en vérité, vous les apportez à vous-même.
Vous êtes Dieu, vous êtes libre, et vous ÊTES votre frère.
Je vous ai parlé de l’absence du temps
et de l’absence de l’espace.
Vous êtes Esprit.
Vous n’êtes pas un corps.
Vous n’êtes pas de ce monde.
C’est vrai : vous pouvez parcourir ce monde dans la paix et la joie,
pour aussi longtemps que vous voulez et aussi souvent que vous voulez.
Simplement, ne vous laissez jamais piéger
dans la croyance que ce monde,
son temps, son espace et ses corps, y compris le vôtre,
a quelque chose à voir avec ce que vous êtes en Esprit,
en tant que le Fils de Dieu.
Le monde que vous voyez ne contient rien que vous voulez.
Il n’y a rien ici à chérir,
simplement parce que rien ici n’a d’effet sur
ce que vous êtes en tant que le Fils de Dieu.
Je vous ai parlé de l’absence du temps, de l’Instant Saint,
qui est le temps où vous êtes totalement ouvert pour recevoir et donner
tout ce que vous êtes à tous les êtres, à toute la Création,
sans culpabilité, sans sacrifice,
sans réserve et sans exception.
Dans l’Instant Saint vous connaissez votre propre complétude
et votre achèvement.
Vous êtes libre d’accepter tout frère, exactement tel qu’il est,
sachant que vous êtes toujours libre.
Dans l’Instant Saint il n’y a pas de passé,
et bien sûr, il n’y a donc ni péché ni culpabilité.
Il n’y a pas de futur,
et bien sûr, il n’y a donc pas de peur.
Dans les dernières leçons je vous suggère d’utiliser les mots suivants
comme un rappel constant à vous-même :
« Cet Instant Saint, je voudrais le donner à Toi (Dieu) » (Leçon 361).
Car en permettant à cet Instant Saint d’ÊTRE,
et en n’apportant pas avec vous le passé, son péché et sa culpabilité,
ou le futur et ses peurs, tout ce qui restera sera l’enfant que vous êtes, l’Enfant de Dieu.
Vous vivrez dans la liberté,
dans la joie,
dans la paix
et dans la certitude.
Car aucun doute ne touchera votre être.
Alors, dans votre temps, cette année touche à sa fin.
Mais il n’y a ni fin ni commencement.
A partir de maintenant, en parcourant cette terre, allez en paix.
Allez dans la conscience que vous êtes l’Enfant de Dieu.
Allez dans la sécurité du fait que vous êtes libre d’être et d’expérimenter
tout ce que vous voulez.
Allez dans la conscience que votre frère est votre Soi,
et tout ce qui est dû à votre frère est la gratitude et l’amour.
En allant dans le monde, allez dans la paix, allez dans la liberté.
Et dans l’Instant Saint, lorsque vous êtes assis en silence,
il vous viendra toujours à l’esprit
la conscience de ce dont votre Soi véritable, l’Enfant de Dieu,
a vraiment faim et de ce qu’il désire vraiment faire.
Alors, vous pourrez suivre ce chemin sans réserve.
Et je vous dis ceci : vous n’irez jamais seul.
Il vous est impossible d’être seul.
Si jamais vous sous sentez seul, arrêtez-vous et faites silence,
en lâchant le passé et le futur,
en demeurant, même si ce n’est qu’un moment, dans l’Instant Saint.
Et je serai là.
Alors, allez dans la paix,
dans l’amour
et dans la liberté,
en sachant que vous ne serez JAMAIS seul.
En vérité, comme je l’ai dit il y a deux mille ans,
et qui est encore vrai aujourd’hui
et qui sera vrai tout le temps de votre temps,
« Je ne vous laisserai pas sans réconfort ».
Je vous bénis, je vous bénis tous. C’est tout.
(« Journey beyond Words » (Voyage au-delà des Mots) de Brent Haskell. Finale. P.352-358)